-aimer recevoir, à monter de belles tables pour honorer vos hôtes, être attentifs à ce qu'ils aiment manger, être capable de rester de longues soirées à discuter ou
-au contraire, vous n'aimez voir personne ou bien seulement quand vous vous ennuyez, vous voulez bien que quelqu'un fasse passer l'heure de temps en temps autour d'un simple thé.
Alaykoum salam Je suis quelqu un qui aime bien recevoir et si possible en grandes pompes. Le problème c est qu entre ce que je voudrais faire et la réalité du temps qui m'est impartie et bien il y a un léger décalage lol Du coup je suis jamais satisfaite de ce que je fait. Ma belle sœur sait très bien recevoir mashaAllah mais elle m'a avoué s'y prendre des mercredi pour une invitation le samedi. C est trop tôt pour moi lol
Sinon un souci que j ai et que je dois corriger: le stress quand je reçois! Je suis tellement stressée de ce que je vais présenter, que lorsque les invites arrivent et bien je suis toujours en mode stressée et en profite pas pfiouuuu
Citation Soukahras-dz a écrit: Etes vous du genre à
-aimer recevoir, à monter de belles tables pour honorer vos hôtes, être attentifs à ce qu'ils aiment manger, être capable de rester de longues soirées à discuter
J'étais de ce genre, pour malheureusement, la seule première partie de ta phrase... Et j'étais même plus. Je me voulais l'hôtesse parfaite, la maîtresse de maison modèle, celle qui reçoit ses invités comme il se doit, et mieux encore... Que n'ai-je pas fait pour impressionner mes invités ? Et chaque nouvelle fois, je recommençais en tapant plus fort dans l’impressionnisme... Leurs yeux, oui, étaient grands écarquillés... Mes invités, c'était mes invités... Et c'est au fond la seule impression vraie que je leur donnais... Celle d'être des invités... Mes invités. Je m'affairais plus en cuisine, que je ne me posais sur le canapé... Je prêtais oreille à leurs dires, mais qu'en surface, parce que l'esprit trop occupé à vouloir que tout soit maîtrisé... Une fois à table, je ne me posais pas... Je préparais déjà le dessert. Et quand ils prenaient congés, je leur promettais de mieux faire quand ils reviendraient... Et pourtant, il en passait du temps avant qu'ils ne daignent remettre chez moi les pieds... Je me disais alors que je ne m'étais pas assez investie... Et que s'ils ne revenaient pas chez moi, c'était tant pis... Pourtant, ma porte je la leur laissais grande ouverte... Jamais je n'ai pensé que mes invités, mes rares invités c'était l'hôtesse qui se voulait parfaite qui les faisait fuir... Avec toi, chez toi, aucune intimité. On est mal à l'aise, comme chez un inconnu la première fois...m'a-t-on un jour glissé...
Puis j'ai compris, lentement, que ces rares personnes qui m'étaient chères ce n'était pas mes invités, ce sont les miens, ceux qui me sont proches ... Que s'ils venaient c'était pour moi, pas pour mes exploits, qui au fond ne m'appartenaient même pas... Je recevais, sans rien offrir, et je n'avais rien au fond à leur donner... Ni temps, ni de ma personne, ni oreille, ni conseils, ni rires, ni plaisir, ni joie...
J'offre aujourd'hui du café, du thé et quelques ptits gâteaux... Et je ne bouge pas de mon canapé, une fois posée... Et s'ils restent à dîner, je cuisine au pied levé, leur demandant de m'accompagner en cuisine... Et, tu sais quoi ? Ben, ils reviennent souvent quand même, ces miens qui me sont chers...
J'ai été bête : j'aurais simplement dû me demander dès le début, ce que moi j'attendais de mes hôtes les rares fois où je me rendais chez eux ! J'aurais évité pas mal de déconvenues
Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/09/13 15:35 par Sarazinement Vôtre.
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