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Nos agricultrices ont la cote en Espagne
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21 janvier 2007 17:15
Quelque 2.600 ouvrières travailleront dans les fermes andalouses en mars prochain

Elles sont contentes, elles sont pleines d'espoir, elles partiront en Espagne. En effet, quelque 2.600 ouvrières iront dès le premier mars prochain à Huelva en Andalousie pour trois mois, pour travailler dans les champs pour la cueillette de la fraise et autres produits agricoles.

Pour la plupart, ces femmes issues des quatre coins du Royaume n'ont jamais quitté leurs régions natales. Traverser la Méditerranée est une aventure sans précédent. «C'est évident que nous avons le trac, mais espérons que cela marche bien», souligne Fatima, 28 ans, originaire d'Imintanout. «Nous sommes bien accueillies et, à leurs grand bonheur, celles qui sont sélectionnées sont bien prises en charge», ajoute-t-elle.

En effet, en cette journée du mercredi 17 janvier, elles étaient nombreuses à passer le test de sélection dans les locaux de la Maison de la culture à Mohammédia. La file d'attente est importante et l'heure est à l'expectative. Voire à l'angoisse, l'enjeu étant de taille.


Selon une responsable de l'Agence nationale de la promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), organisme qui gère cette opération en partenariat avec le Projet Aeneas Cartaya (programme de gestion intégrale de l'immigration saisonnière), ce n'est pas la première fois que l'Espagne a recours à la main-d'œuvre marocaine qui a une très bonne réputation. L'année dernière, ce sont environ 900 personnes qui ont été choisies. Elles étaient toutes originaires du Gharb, notamment Sidi Allal Bahraoui et Sidi Allal Tazi.

Les habitants de cette région ont l'habitude de travailler dans les fermes de production de la fraise. Pour cette année, le gouvernement a préféré élargir cette offre pour qu'elle soit généralisée à tout le Royaume. Des femmes sont venues notamment de Nador, Fès, Azrou, Tanger, Tétouan, Guelmim et Tan Tan.

Fatima est aux anges. Elle vient d'être sélectionnée. Pour cette mère de trois enfants, ce travail est une véritable occasion pour acquérir son propre logement.

Selon ses dires, elle ne ménagera aucun effort pour mener à bien sa mission. Surtout qu'elle vient d'apprendre que sa rémunération s'élèvera à 33,29 euros net (environ 350 DH) par jour. Elle dont le salaire ne dépassait guère les 80 DH pour l'emballage des légumes dans la région de Chichaoua.

Karima, d'Aïn Tawejtat, est née en 1983. Elle aussi rêve d'un nid douillet où elle pourrait s'occuper de ses trois enfants.
Elle travaillait également dans des fermes contre un salaire quotidien variant entre 30 et 60 DH. «Une misère», dira-t-elle. Son angoisse est très apparente. Et il y a de quoi. Dans quelques minutes, cette jeune femme pleine d'espoir passera devant les recruteurs espagnols présents sur place.

Dès leur sélection, les femmes signent immédiatement les contrats. Un compte bancaire leur est ouvert pour faciliter le transfert de leur salaire au Maroc. Ces chanceuses prendront également part à un atelier réservé à la sensibilisation contre l'émigration clandestine. En effet, plusieurs personnes qui ont bénéficié de ces opportunités ont profité de leur séjour en Espagne pour s'éclipser dans la nature. Selon Iksan Ben Terras, coordinatrice de ce projet, l'émigration clandestine est un véritable problème pour ce programme. Le taux de retour des employés marocains est très bas.

Ceux qui ne se présentent même pas aux lieux de travail sont également nombreux. Cela cause un grand embarras aux employeurs qui se trouveront, en pleine campagne, sans main-d'œuvre.
Les pertes sont énormes, souligne Ben Terras. Rappelons que les personnes qui donnent satisfaction bénéficieront, au bout d'un certain nombre de voyages, du statut de répétitrices.

Au nombre de 700 pour l'instant, ces répétitrices ne passent plus par les entretiens ni les sélections. Au bout de trois à quatre fois, elles auront leur carte de séjour provisoire.

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Conditions de travailElles travailleront six heures par jour et quand elles feront des heures supplémentaires, elles seront rémunérées en conséquence, nous expliquent les organisateurs de cette initiative.

Outre le travail dans les champs, elles auront droit à des activités culturelles et culinaires, afin d'égayer leur séjour en Espagne.
Les frais du transport à partir du Maroc seront assurés par les employeurs alors que les employées supportent les frais de retour.
Les employeurs assureront un logement en communauté. «Le coût de la vie est très insignifiant», assure la coordinatrice.
Selon elle, tous leurs droits seront garantis. Elles travailleront selon le code du travail en vigueur.

Les employées auront droit à la sécurité sociale et à tous les services sociaux, comme n'importe quel citoyen espagnol.


Mohamed AKISRA | LE MATIN
A
21 janvier 2007 17:42
Avec 33,29 euros tu fait rien! même en Espagne!
c'est la misére, il faut arreter les converssions Euros/Dihram!
Les conditions ne sont pas les memes, le coût de la vie est trés élever en Espagne par rapport au Maroc et c'est pas 33 Euros qui leur ferons exhaussé leur rêves!

Beaucoup de ceux qui sont en Espagne (partit dans les memes conditions et meme raisons) sont dégoûter les pauvres.
C'est vrai qu'ils ont beasoin d'argent pour manger, mais beaucoup d'entre eux n'ont pas les moyens d'exhaussé leurs rêves! a savoir notamment acheter une voiture pour retourner au pays, faire un grand mariage acheter une maison en Espagne et faire construire au Maroc...sad smiley

Rare sont ceux qui avou les écheques et tristesses sur leurs conditions de travail et de vie.
Ils aimes tous dire: <<je suis en Europe c'est trop bien il fait bon y vivre, les conditions sont super, on ne manque de rien...>> alors que c'est faux...fierté marocaine? je ne crois pas...sinon ils serait rester là ou ils sont né.sad smiley
c
22 janvier 2007 00:48
Les travailleurs sont logés par les sociétés, et sont toutes des meres de familles pour eviter les tentatives de hrig travaillant pour subvenir a leurs besoins quotidiens et non pour s'offrir des voitures eye rolling smiley, nos travailleurs ont la cote c'est grace au desistement des roumaines (14 000 )qui n'ont pas pu arriver a cause d'une nouvelle reglementation concernat des taxes a payer dans leur pays.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/01/07 01:13 par crocotype.
 
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