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Agadir : Les dysfonctionnements de l’Hôpital Hassan II
17 septembre 2009 17:40
Mauvaise prise en charge, corruption, favoritisme...

· Un plan d’urgence pour remédier à la situation



«Mauvaise prise en charge, corruption, favoritisme, saleté… ». Les usagers de l’Hôpital Hassan II ne trouvent pas suffisamment de mots pour décrire les dysfonctionnements dont souffre l’Hôpital Hassan II d’Agadir. Pourtant, l’établissement, le plus ancien centre hospitalier du Souss, semble même être un exemple en termes de qualité pour les autres structures du même genre à l’échelle du pays. Par ailleurs, l’établissement bénéficie du soutien de la société civile pour la mise à niveau de son infrastructure. C’est cette même société civile qui monte aujourd’hui au créneau pour protester contre la situation de l’hôpital. L’autorité locale a aussi tiré de son côté la sonnette d’alarme.

De fait, l’Hôpital Hassan II souffre d’une infrastructure toujours insuffisante, d’un grand déficit en ressources humaines et d’équipements sanitaires obsolètes et mal entretenus. Rien d’étonnant que les usagers n’en peuvent plus et en parlent tout haut à qui veut les entendre. Pour Fatima, une Sahraouie dont le fils est admis au pavillon des maladies infectieuses, «le plus grand mal dont souffre cet établissement est la corruption et le favoritisme. Si on ne graisse pas la patte, on est tout simplement ignoré! Il faut payer pour chaque acte!», déplore-t-elle. L’usager se plaint aussi du suivi médical. «Le médecin, quand il finit par venir, ne franchit pas le seuil de la chambre. Il donne ses directives oralement sans même ausculter le malade!».

Admise au même pavillon depuis douze jours, Anissa a moins de chance. Selon son père, «tout ce que l’hôpital lui offre, c’est un lit, rien de plus. Même sa température, c’est sa mère qui s’en charge. Ici, on ne s’occupe pas d’elle et son état psychologique s’en est fortement ressenti». A ce propos, un médecin explique: «Nous sommes tellement débordés de travail que parfois l’aide des membres de la famille des patients est souhaitée voire sollicitée». Soit. Mais, les membres des familles des patients ne sont pas médecins. Le serment d’Hippocrate n’impose-t-il pas aux médecins de faire acte d’abnégation pour sauver leurs patients? Qu’en est-il dans cet hôpital?

Dans le pavillon pour enfant, la situation n’est pas meilleure. Une maman dont le bébé a 40° de fièvre s’est entendue dire «qu’elle doit lui administrer elle-même un médicament, si elle l’a sur elle. Le médecin ne pouvant le voir que le lendemain dans la journée». Et la liste des réclamations est bien plus longue.

Contactés par L’Economiste, les responsables de l’hôpital affirment qu’ils «font de leur mieux pour répondre à la demande des usagers». «Mais la vocation régionale de l’établissement conjuguée à l’insuffisance des ressources humaines rend en difficile la mission», soulignent-ils. De fait, l’Hôpital Hassan II emploie 130 médecins environ et 330 infirmiers à travers 20 services répartis sur 4 départements. «Nous avons un déficit de 80 infirmiers. Par ailleurs, nous n’avons qu’un seul neurologue, un seul endocrinologue et un seul dermatologue. Malgré cela, nous enregistrons 70.000 consultations en urgence par an et près de 35.000 consultations spécialisées annuellement», précise Dr Khalid El Alami, directeur de l’hôpital.

Pour les représentants de la société civile, le problème n’est pas une question de nombre de personnel mais de gestion de la ressource. «Beaucoup trop de médecins de l’hôpital travaillent en même temps dans le privé. Et cela au détriment du fonctionnement de la structure publique», déplore un membre d’une ONG.
Quoi qu’il en soit, la dégradation de ce service public de la santé laisse voir un grand décalage entre le discours officiel et la réalité. «La situation de l’Hôpital Hassan II, où on ne peut, pour une opération, offrir ni le fil, ni l’aiguille ni même le gant, est en complète contradiction avec le développement auquel aspire la région», déplore un observateur. A cette situation les responsables de l’hôpital semblent réagir ces derniers jours. Ils ont mobilisé les troupes et un plan d’action d’urgence a été mis en œuvre. Hygiène, campagne de communication, anti-corruption, amélioration de l’accueil à travers le renforcement d’une cellule à l’entrée de l’établissement… plusieurs dispositions ont été mises en œuvre. Alors mesures ponctuelles ou changement réel des habitudes? On ne tardera pas à le savoir.
17 septembre 2009 17:41
Dialyse: Trop de malades sur la liste d’attente

· Près de 100 personnes attendent leur tour

· Manque de ressources humaines ou laisser-aller dans le service?


Premier prix du concours national de la qualité en 2007, deuxième au même classement en 2008, l’Hôpital Hassan II d’Agadir n’en reste pas moins marqué par de nombreux dysfonctionnements, notamment la prise en charge des malades souffrant d’insuffisance rénale nécessitant des dialyses. Près de 100 malades sont actuellement en liste d’attente. Pourtant l’établissement dispose bien d’un centre de dialyse équipé de 16 machines dont six ont été mises en place par l’Association des amis de l’hôpital.

A noter que ces appareillages ont été financés par la Commune urbaine. Les équipements ne travaillent pas toutefois à plein régime. Pour Dr Khalid El Alami, directeur de l’Hôpital Hassan II, c’est le manque de ressources humaines qui est à l’origine de cette situation. «Le service travaille avec deux équipes et une troisième est nécessaire pour exploiter de manière efficiente ces machines, mais nous manquons de ressources humaines», avance le médecin.

De l’avis de la société civile c’est plutôt un laisser-aller du personnel qui nuit au service. Selon certains de ses représentants, «les générateurs peuvent êtres exploités à plein temps mais beaucoup de personnes en charge du service ne travaillent pas tous leurs horaires de travail».

A ce sujet, L’Economiste s’est déplacé lundi dernier à 16h45 sur place et a constaté de visu que le centre était déjà fermé et que les séances étaient déjà finies. Pourtant les responsables de l’hôpital avaient assuré que deux équipes se relayaient chaque jour dans la structure. Cette dernière ne devrait pas fermer ses portes avant 18h ou même 19h puisque les séances de dialyse de l’après-midi ne devraient normalement se terminer que vers 17h 30 à en croire les responsables de l’hôpital. Mais ces derniers persistent à dire que le service ne peut donner plus avec les moyens humains dont il dispose. «La capacité de traitement d’un générateur ne peut dépasser cinq malades. Aussi avec 16 générateurs dont deux pour les cas urgents on ne peut traiter que 70 malades environ», soulignent-ils.

Aussi les représentants régionaux de la Santé disent chercher une solution ailleurs. «Aujourd’hui pour faire face à la forte demande des malades souffrant d’insuffisance rénale un partenariat public-privé dans le cadre d’un programme national a été mis en place», précise Dr Fouad Bouchareb, délégué régional de la Santé. Selon lui, un marché vient d’être passé avec des cliniques de la place et le prix adjugé de la séance de dialyse est de 800 DH. «C’est trop cher payé!», déplore un représentant de la société civile. «Nous arrivons pour notre part à obtenir auprès des cliniques privées le tarif de 500 DH/séance et parfois bien moins pour les démunis que nous prenons en charge», indique un membre d’une ONG.

source : [www.wladbladi.com]
T
17 septembre 2009 19:20
Ce qui fait mal au Maroc c'est la corruption,le vol et les détournements et non pas le manque du personnel .Commencez à verifiers les cahiers de la comptabilité de l'intendance et controler les heures de travail du personnel de l'entretien aux medecins et vous allez voir la différence.
C'est malheureux de laisser les malades souffrir ,on m'a mm dit que certaines infirmiéres giflaient les malades ,un malheur pour ceux qui n'ont pas d'argent...
17 septembre 2009 19:25
salam 2likoum



ce probleme rentre dans le cadre de la mauvaise gouvernance.



dans le moyen-age musulman les soins etaient dispensés gratuitement

aux indigeants comment faisaient-ils , de grands vergers et zones agricoles

rattachés a l'hopital etaient exploités pour le financer.

et les patients guerris repartaient en plus avec une somme d'argent pour 2 ou 3 jours

cela montre que quand on veux réellement aider son peuple on peut

mais bon c'etaient de vrais musulmans

l'exemple que j'ai donné n'est peut-etre pas suffisant mais on peut toujours

trouver mieux en cherchant
g
18 septembre 2009 16:34
"Pour Dr Khalid El Alami, directeur de l’Hôpital Hassan II, c’est le manque de ressources humaines qui est à l’origine de cette situation".

fallait qu'il dise une mauvaise gestion de ressources humaines au lieu du manque, il a pas pris en considération tous ces diplômés de médecine qui font des grêves car le ministère n'a pas décidé en leur sort, aywa baz.

il a omi aussi de préciser que presque tous les médecins de son service ont un cabinet privé en dehors de l'hôpital, y'en a même qui gèrent d'autres activités et des affaires en parallèle ...
"Ne pas obtenir ce que tu veux quand tu le veux est parfois un coup de chance."
i
18 septembre 2009 16:36
Citation
goodgirl a écrit:
"Pour Dr Khalid El Alami, directeur de l’Hôpital Hassan II, c’est le manque de ressources humaines qui est à l’origine de cette situation".

fallait qu'il dise une mauvaise gestion de ressources humaines au lieu du manque, il a pas pris en considération tous ces diplômés de médecine qui font des grêves car le ministère n'a pas décidé en leur sort, aywa baz.

il a omi aussi de préciser que presque tous les médecins de son service ont un cabinet privé en dehors de l'hôpital, y'en a même qui gèrent d'autres activités et des affaires en parallèle ...

Sana oublier la corruption qui y règne Ill
h
18 septembre 2009 16:43
ça fait un bail qu'agadir n'a pas d'hôpital digne de ce nom, et les cliniques publiques en profitent le maximum.
assalam o alykoum
i
18 septembre 2009 19:50
Citation
habib75 a écrit:
ça fait un bail qu'agadir n'a pas d'hôpital digne de ce nom, et les cliniques publiques en profitent le maximum.

moody smiley
h
19 septembre 2009 00:52
Citation
aimeraude a écrit:
Citation
habib75 a écrit:
ça fait un bail qu'agadir n'a pas d'hôpital digne de ce nom, et les cliniques publiques en profitent le maximum.

moody smiley

cliniques privées, .. Oups je peux plus editer ..
assalam o alykoum
20 septembre 2009 15:57
Citation
goodgirl a écrit:
"Pour Dr Khalid El Alami, directeur de l’Hôpital Hassan II, c’est le manque de ressources humaines qui est à l’origine de cette situation".

fallait qu'il dise une mauvaise gestion de ressources humaines au lieu du manque, il a pas pris en considération tous ces diplômés de médecine qui font des grêves car le ministère n'a pas décidé en leur sort, aywa baz.

il a omi aussi de préciser que presque tous les médecins de son service ont un cabinet privé en dehors de l'hôpital, y'en a même qui gèrent d'autres activités et des affaires en parallèle ...

Entièrement d'accord avec cette analyse.
E
20 septembre 2009 18:04
L'hopital d'Agadir n'est pas le seul a souffir de ces problemes , ce sont tous les hopitaux au Mroc meme celui de la Capitale Rabat (Avicenne) subient les memes consequances / negligence. Il y a beaucoup de fraude , tout se fait au piston mais surtout le bakchiche.Il y a un manque de tout , speciallement du proffessionalisme . Leurs patients (les malades ne les concerne pas) . Mon frere etait dans cet hopital , il a fini par sortir de cet hopital massacre ,avec un poumon creuve , des coupures de la poitrine avant et arriere et avec un passement oublie dedant qu'il a retire lui meme apres une annee de souffrance de ce passement. Dans sa chambre a l'hopital il y avait 4 personnes (4 lits) parmi les quatres patients dans la chambre il y avait une pauvre femme morte , pas d'infiemieres pour surveiller les malades . Nous avons essaye en vain de trouver un docteur ou medecin pour l'informer de cette pauvre dame , mais personne n'etait interesse ,c'est vraiment une honte et grand bordel.
Le seul Hopital qui n'est pas aussi mauvais , c'est celui reserve a l'Armee et ce qui ont l'argent ou le piston pour y etre admis.
20 septembre 2009 18:39
C'est vraiment triste ce que je lis...
20 septembre 2009 19:37
Citation
boutrioult1 a écrit:
C'est vraiment triste ce que je lis...


bjr a toi et bonne fete de fin de ramadan

oui ces vraimaent triste mois ca me fait de la peine de voire cela
mpais a agadir il y aun assistance xociale qui é tres bien elle é vraimant integre
20 septembre 2009 23:22
Citation
charles1 a écrit:
Citation
boutrioult1 a écrit:
C'est vraiment triste ce que je lis...


bjr a toi et bonne fete de fin de ramadan

oui ces vraimaent triste mois ca me fait de la peine de voire cela
mpais a agadir il y aun assistance xociale qui é tres bien elle é vraimant integre


Bonsoir Charle,

Merci et bonne fête à toi également winking smiley

Une assistance sociale? où ça? à l'hôpital Hassan II tu veux dire?
l
21 septembre 2009 05:22
quelques exemple de mauvaise gestion de l'hopital hassan deux d'agadir
-les erreurs de diagnostique qui se cumulent depuis des annees et qui peuvent conduire a la mort ,mon cousin (alah irahmoo)est mort deux heures apres avoir quitter ce meme hopitale d'une hemoragie interne,le pire dans cela et qu'il n'y a aucune possibilté pour les attaquer et justifier l'erreur medicale.

-la presence en face de l'hopital d'une caravane qu'on peut qualifier de superette medical,car chaque patient qui se presente a l'hpitale est aussitot renvoye a cette superette pour acheter les pansements,les piqueurs et d'autres instruments de base qu'un hopital digne de ce nom doit avoir en stock afin d'assurer les urgences or non c'est une systeme mis en place par la direction pour se faire de l'argent (comme le systeme des timbres fiscaux dans les administrations marocaine "on te demande deux timbres alors qu'on a besoin en realite que d'un seule et le deuxieme qui reste est aussitot remis a la vente avec la complicite des revendeurs agreer"winking smiley

-ce qui me fais le plus male est que les principales victimes de ce systeme sont les pauvres et les la population qui viennent des differentes regions du souss et meme du sud souvent illettrés,dans un stade avancé dans la soufrance et la maladie .
on ressent aussi que la valeur du marocain d'en bas est quasi nulle car tu peut creuver a deux metres du medecin ca derangera personne.

-les base d'une hygiene hospitaliere n'est meme pas respecté ,un des multiples indices de cette hygiene le nombre de chats qui rodent au sein meme de l'hopitale et qui na pas cesser d'augmenter et ceux depuis les annees 80.o m'a rapporte une fois qu'on appercu des chats circulant avec des organes humains.

-malheureusement cet hopital est constitue de certains rabateurs qui preferent envoyer les patients aux differeentes cliniques d'agadir (contre comission ou meme pour les intercepter dans ces cliniques ou ils sont salaries)dont le nbr n'a cessé d'augmenter depuis les annees 90,et dont la santé financiere (tjrs plus gd tjrs plus cher)n'est plus a demontrer.

comment peut on expliquer que dans la capitale du deuxieme pole economique du royaume on n'est pas capable d'assurer un service de santé digne de son rang a sa population,pour moi les pouvoirs public ont une grande responibilite dans ce qui arrive dans cet hopital car pour moi on assiste a une privatisation et a un desengagement en douce de l'etat du secteur de la santé,a l'image de ce qu'on remarque dans l'education avec ces ecoles,colleges ,lycees et meme universités privees dont le nbr et le prix sont en croissance continue.
qu'attendons nous vraiment d'un etat si ce n'est de proteger ses citoyens car tres chers biladiens on est entrain de vivre ce que d'autres pays ont vecu avant nous ,<ex :le chili sous la dictature de pinoché,une liberalisation sauvage des services min d'un etat sauf que cette fois ci ce n'est pas les etats unis qui en profites mais une elite marocainne du meme sang que ses victimes dont le seule souci est de sucer l'argents des pauvres jusqu'a la moile.
21 septembre 2009 09:06
Citation
boutrioult1 a écrit:
Citation
charles1 a écrit:
Citation
boutrioult1 a écrit:
C'est vraiment triste ce que je lis...


bjr a toi et bonne fete de fin de ramadan

oui ces vraimaent triste mois ca me fait de la peine de voire cela
mpais a agadir il y aun assistance xociale qui é tres bien elle é vraimant integre


Bonsoir Charle,

Merci et bonne fête à toi également winking smiley

Une assistance sociale? où ça? à l'hôpital Hassan II tu veux dire?

bjr
oui a l hopital hassane 2 ces vraiment un haja tres integres elle aide beaucoup de gent c qui nont pas les 100dh pour c faire soignier elle leur constitue leur dossier pour avoire l aide medicale
é il y a aussi un association qui travail al hopital d agadirqui recueildes horphelin
ci vous avait des vetement pour bébé ou enfants vous pouvais leur ramener car il manque de tout les personne qui travail dans cette creche sont tres bien
A
21 septembre 2009 17:10
Citation
boutrioult1 a écrit:
Mauvaise prise en charge, corruption, favoritisme...

· Un plan d’urgence pour remédier à la situation



«Mauvaise prise en charge, corruption, favoritisme, saleté… ». Les usagers de l’Hôpital Hassan II ne trouvent pas suffisamment de mots pour décrire les dysfonctionnements dont souffre l’Hôpital Hassan II d’Agadir. Pourtant, l’établissement, le plus ancien centre hospitalier du Souss, semble même être un exemple en termes de qualité pour les autres structures du même genre à l’échelle du pays. Par ailleurs, l’établissement bénéficie du soutien de la société civile pour la mise à niveau de son infrastructure. C’est cette même société civile qui monte aujourd’hui au créneau pour protester contre la situation de l’hôpital. L’autorité locale a aussi tiré de son côté la sonnette d’alarme.

De fait, l’Hôpital Hassan II souffre d’une infrastructure toujours insuffisante, d’un grand déficit en ressources humaines et d’équipements sanitaires obsolètes et mal entretenus. Rien d’étonnant que les usagers n’en peuvent plus et en parlent tout haut à qui veut les entendre. Pour Fatima, une Sahraouie dont le fils est admis au pavillon des maladies infectieuses, «le plus grand mal dont souffre cet établissement est la corruption et le favoritisme. Si on ne graisse pas la patte, on est tout simplement ignoré! Il faut payer pour chaque acte!», déplore-t-elle. L’usager se plaint aussi du suivi médical. «Le médecin, quand il finit par venir, ne franchit pas le seuil de la chambre. Il donne ses directives oralement sans même ausculter le malade!».

Admise au même pavillon depuis douze jours, Anissa a moins de chance. Selon son père, «tout ce que l’hôpital lui offre, c’est un lit, rien de plus. Même sa température, c’est sa mère qui s’en charge. Ici, on ne s’occupe pas d’elle et son état psychologique s’en est fortement ressenti». A ce propos, un médecin explique: «Nous sommes tellement débordés de travail que parfois l’aide des membres de la famille des patients est souhaitée voire sollicitée». Soit. Mais, les membres des familles des patients ne sont pas médecins. Le serment d’Hippocrate n’impose-t-il pas aux médecins de faire acte d’abnégation pour sauver leurs patients? Qu’en est-il dans cet hôpital?

Dans le pavillon pour enfant, la situation n’est pas meilleure. Une maman dont le bébé a 40° de fièvre s’est entendue dire «qu’elle doit lui administrer elle-même un médicament, si elle l’a sur elle. Le médecin ne pouvant le voir que le lendemain dans la journée». Et la liste des réclamations est bien plus longue.

Contactés par L’Economiste, les responsables de l’hôpital affirment qu’ils «font de leur mieux pour répondre à la demande des usagers». «Mais la vocation régionale de l’établissement conjuguée à l’insuffisance des ressources humaines rend en difficile la mission», soulignent-ils. De fait, l’Hôpital Hassan II emploie 130 médecins environ et 330 infirmiers à travers 20 services répartis sur 4 départements. «Nous avons un déficit de 80 infirmiers. Par ailleurs, nous n’avons qu’un seul neurologue, un seul endocrinologue et un seul dermatologue. Malgré cela, nous enregistrons 70.000 consultations en urgence par an et près de 35.000 consultations spécialisées annuellement», précise Dr Khalid El Alami, directeur de l’hôpital.

Pour les représentants de la société civile, le problème n’est pas une question de nombre de personnel mais de gestion de la ressource. «Beaucoup trop de médecins de l’hôpital travaillent en même temps dans le privé. Et cela au détriment du fonctionnement de la structure publique», déplore un membre d’une ONG.
Quoi qu’il en soit, la dégradation de ce service public de la santé laisse voir un grand décalage entre le discours officiel et la réalité. «La situation de l’Hôpital Hassan II, où on ne peut, pour une opération, offrir ni le fil, ni l’aiguille ni même le gant, est en complète contradiction avec le développement auquel aspire la région», déplore un observateur. A cette situation les responsables de l’hôpital semblent réagir ces derniers jours. Ils ont mobilisé les troupes et un plan d’action d’urgence a été mis en œuvre. Hygiène, campagne de communication, anti-corruption, amélioration de l’accueil à travers le renforcement d’une cellule à l’entrée de l’établissement… plusieurs dispositions ont été mises en œuvre. Alors mesures ponctuelles ou changement réel des habitudes? On ne tardera pas à le savoir.

Qui est ce qui pretend que cette poubelle est un vrai hopital..??? Depuis dejà les années 70 ça n'etait qu'un mouroir et un nid de la corruption ,ça n'est pas donc nouveau
T
21 septembre 2009 19:15
c'est révoltant quand tu vois le privé en profiter au max ,des simples généralistes sont archi millionnaires en trés peu de temps,,,,,,,affreux.....et quelle conscience !!!!
21 septembre 2009 22:36
Citation
loryo a écrit:
quelques exemple de mauvaise gestion de l'hopital hassan deux d'agadir
-les erreurs de diagnostique qui se cumulent depuis des annees et qui peuvent conduire a la mort ,mon cousin (alah irahmoo)est mort deux heures apres avoir quitter ce meme hopitale d'une hemoragie interne,le pire dans cela et qu'il n'y a aucune possibilté pour les attaquer et justifier l'erreur medicale.

-la presence en face de l'hopital d'une caravane qu'on peut qualifier de superette medical,car chaque patient qui se presente a l'hpitale est aussitot renvoye a cette superette pour acheter les pansements,les piqueurs et d'autres instruments de base qu'un hopital digne de ce nom doit avoir en stock afin d'assurer les urgences or non c'est une systeme mis en place par la direction pour se faire de l'argent (comme le systeme des timbres fiscaux dans les administrations marocaine "on te demande deux timbres alors qu'on a besoin en realite que d'un seule et le deuxieme qui reste est aussitot remis a la vente avec la complicite des revendeurs agreer"winking smiley

Purée!!! elle est encore la cette caravane blanche????? Je me souviens quand j'ai été plus jeune (début des années 90), de ces fonctionnaires demander à mes parents d'aller chercher les seringues et pansements pour être pris en charge en service d'urgence (dans un hôpital qui se veut public grinning smiley).

Je me souviens surtout d'un soir, on a été chercher ces seringues dans le noir total...il y avait même pas la lumière dans ce bordel d'hôpital!

Et bah c'est vraiment triste de se faire du fric sur le dos des pauvres thumbs down surtout qu'ils ont tous leur salaires (de misère peut être mais ce n'est pas une raison valable de se venger des plus démunies!!). Si tout le monde s'en fout dans ce pays, je ne sais vraiment pas où il se dirige...

En ce qui me concerne, mon grand père (paix à son âme) a catégoriquement refusé de se faire hospitaliser dans cet "établissement"! Pas parce qu'il était au courant de toutes ces magouilles et cette indifférence criante qui y sévit! Non même pas!! mais tout simplement parce qu'il détestait les hôpitaux et les médecins, il se considérait paysan et voulait mourir une morte naturelle et digne chez lui (selon son raisonnement).
D'autant plus qu'il ne parlait pas l'arabe dialectale darija (ou très peu), ce qui fait qu'il ne se sentait pas à l'aise en dehors de son milieu entre ses proches...

Le problème, c'est que mon père ainsi que mes oncles (gens instruits et intelligents), l'ont forcé à aller dans cette tombe d'Hassan II (d'ailleurs elle porte bien son nom je trouve!!). Le jour où il est décédé (paix à son âme), mon père et mes oncles ont vu son cadavre, il a eu une bosse et des blessures sur le front!!!

En fait, il a vécu ses derniers jours dans l'indifférence totale! lui le grand paysan au grand coeur, aimant les gens et la vie simple...Pauvre grand père sad smiley il a dû être confronté à une drôle de situation, qu'il n'a sûrement pas dû connaitre, lors de sa petite vie paisible dans sa petite compagne... entre les mains de gens dénudé de toute humanité, cultivant le culte du "bakchich ou crève en silence"...

Il a dû sûrement voulu aller se servir ou bouger, aller aux toilettes seul, du coup il est tomber de son lit (sans barrières de sécurités) affaibli par sa maladie...

Quelle mort de chien quand même!!! sad smiley

Mon père (paix à son âme) m'a déçu de ne pas vouloir porter plainte contre ses co.nnards qui se prétendent infirmiers ou médecins à la con!!!!(si ça tenait qu'à moi, j'aurai fait un scandale et leur pisser dessus sans pudeur, j'aurai mémoriser leurs noms, leur visages et leurs adresses! j'aurai jouer mon Dexter sérieux et sans pitié!! dommage que j'ai été jeune à cette époque...)

Le pire, c'est qu'ils ont voulu masquer sa mort, par un simple : mort naturelle!!!

Un foutage de gueule complet!! Ils ont aucun humanisme!! aucune conscience!! ils ont tout simplement rien à br.anler de ce qui est le plus sacré chez leur propre race humaine, à savoir une vie humaine!!!

Honte à ces "gens"!

HONTE A CES MONSTRES!

Hippocrate doit jouer au basket dans sa tombe, tellement il aurait aimer se distraire au lieu d'être au courant des pratiques de ses "héritiers-disciples" dans cet "hôpital" de bouzbal!!

Voilà, ça été mon coup de gueule de la soirée!
s
16 février 2011 19:43
Citation
boutrioult1 a écrit:

Quelle mort de chien quand même!!! sad smiley

Salam,

Les chiens ce sont ces pourritures de médecins corrompus, mon frère.
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