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Afilal dans la tourmente judiciaire ?
a
4 octobre 2006 17:59
Mouad Rhandi, La Gazette du Maroc



Témoin dans un premier temps, Abderrazak Afilal se retrouve accusé dans le dossier Laâfoura. Pour les militants de l’Istiqlal cette accusation est un coup dur pour le parti.


Abderrazak Afilal


Le secrétaire général de l’Union Général des Travailleurs Marocains (UGTM) et ex-président de la commune d’Ain Sbaâ, Abderrazak Afilal est dans une impasse certaine. Les derniers rebondissements judiciaires dans l’affaire Lâafoura ont en surpris plus d’un. Il a été poursuivi pour complicité de dilapidation de deniers publics. Une accusation grave qui a pris une tournure politique. De quoi s’agit-il réellement ? Que reproche-t-on à Afilal ? La justice marocaine s’est arrêtée sur trois points précis. D’abord le juge d’instruction Jamal Serhane s’intéresse à un droit constaté délivré à l’entrepreneur suisse Lovat, qui d’ailleurs est à l’origine de cette affaire. Lovat était en charge de la construction du siège de la commune d’Ain Sbaâ. Or, ce droit a été délivré par Lahsen Haïrouf, également ex-président de la commune d’Ain Sbaâ entre 1992 et 1997. Il faut rappeler que le secrétaire général de l’UGTM a présidé cette commune de 1977 à 1992 avant d’être écarté par l’ex-vizir de Hassan II, Driss Basri et repris la tête de la commune de Ain Sbaâ de 1997 aux élections communales de 2003. «Concernant ce droit constaté, Haïrouf l’a accordé à Lovat. Il s’est élevé à huit millions de dirhams. Après le retour d’Afilal, ce dernier a toujours refusé de payer l’entrepreneur suisse parce qu’il contestait l’évolution des travaux. Pis, Afilal a fait appel à une expertise judiciaire établie auprès du tribunal administratif qui a évalué ces travaux à deux millions de dirhams» soulève un proche d’Afilal. D’ailleurs, ce marché a été retiré à Lovat et confié à la société COGEBA. Dans le même dossier, la justice marocaine reproche à Afilal l’attribution de lots dans le cadre du projet Hassan II. Le concerné s’en défend et explique que les bénéficiaires sont les ferrailleurs des carrières centrales qui ont été autorisés à avoir une occupation temporaire, en contrepartie d’un loyer versé à la commune. Afilal explique son choix par des motivations sociales puisque ses ferrailleurs avaient perdu leurs commerces après l’incendie qu’ont connu les carrières. Le secrétaire général de l’UGTM explique que sa démarche a permis à 700 ferrailleurs de s’installer et la création de plus 2500 emplois. L’article 47 du code des dépenses des collectivités locales revient sur les prérogatives du président. Il dénote que «le président exécute les délibérations du conseil, prend les mesures nécessaire à cet effet et en assure le contrôle. Il procède aux actes de location, de vente, d’acquisition, d’échange et de toute transaction portant sur les biens privés communaux. Le président prend les mesures relatives à la gestion du domaine public, communal et délivre les autorisations d’occupation temporaire du domaine public». Le dernier point soulevé par la justice dans ce dossier, est la distribution de terrains pour les bénéficiaires du projet Hassan II. Afilal réplique en expliquant que toutes les décisions ont été prises avec l’accord majoritaire des élus de la commune et les procès verbaux des réunions du conseil communal en attestent. Mais au-delà des démêlés juridiques, les observateurs considèrent que ces attaques ont une connotation politique. Pis, pour une grande partie des militants de l’Istiqlal, la mise en cause d’Afilal est une manœuvre pour affaiblir le parti conservateur à quelques mois des élections. Même le secrétaire général du parti, Abbas El Fassi, a ouvertement dénoncé l’implication d’Afilal ; pourtant ce dernier l’avait critiqué à maintes reprises. «On a essayé d’éliminer Afilal en divisant la centrale syndicale. Et aujourd’hui à quatre vingt ans, on veut l’envoyer en prison. Cela est honteux et le parti de l’Istiqlal doit réagir» s’indigne un membre du parti. La mise en cause d’une figure du syndicalisme marocain refroidit plus d’un. Afilal reste serein et avance qu’il n’a rien à se reprocher. La question qui demeure : le parti ira-t-il jusqu’au bout et préféra-t-il lâcher l’un de ses leaders ? Dans tous les cas, ce procès prendra sans doute une tournure politique.
l
5 octobre 2006 01:56
Loin de cette série comique, le problème réside dans le fait que ce genre de magouilles restent toujours en vigueur dans les communes et les arrondissements...
c
5 octobre 2006 02:34
vaut mieux prevenir que guerir, comme dirait l'autre, tant que les controle sont abscents le detournement restera une pratique courante
s
5 octobre 2006 10:37
Au moins là, je pense que les maires et les présidents de comunautés de communes auront un souci à faire ds la gestion de leur collectivités.
l
5 octobre 2006 10:58
Je ne pense pas, ils connaissent la règle: "de temps en temps il faut sacrifier un membre du club, c'est malheureusement l'idée qu'ils ont.."
K
5 octobre 2006 11:05
ENCORE ENCORE


BIS BIS BIS

ON VEUT DES PROCES

ON VEUT LA JUSTICE


A QUAND UNE JUSTICE CONTRE LES FLICS VEREUX ?

SURTOUT LE COMMAISSAIRE ( ou responsable) QUI S OCCUPE DE LA CIRCULATION A MEKNES

UN DES PLUS POURRI AU ROYAUME

je ne comprend pas qu'il soit encore en poste....

il ya du louche la dessus
kARMOSS / Droits de reproduction et de diffusion réservés © kARMOSS 2004/2020.
a
5 octobre 2006 11:13
Moi, ce que je comprends pas c'est pourquoi on ne fait pas d'enquêtes sur les patrimoines des élus.
Afilal doit sûrement avoir un patrimoine conséquent, que seul son salaire ne lui aurait pas permis.
Ce qui m'a fait rire c'est que Abbas El Fassi dit "Et aujourd'hui à 80 ans on veut l'envoyer en prison, cela est honteux et le parti de l'Istiqlal doit réagir" !!!
Comme s'il y'avait un âge au-delà duquel y'a prescription grinning smiley
D'ailleurs j'aimerai bcp que l'on fasse aussi une enquête de patrimoine sur ce Abbas El Fassi ainsi que tous les dirigeants de parti.
K
5 octobre 2006 11:19
Citation
andi espoir a écrit:
Moi, ce que je comprends pas c'est pourquoi on ne fait pas d'enquêtes sur les patrimoines des élus.
Afilal doit sûrement avoir un patrimoine conséquent, que seul son salaire ne lui aurait pas permis.
Ce qui m'a fait rire c'est que Abbas El Fassi dit "Et aujourd'hui à 80 ans on veut l'envoyer en prison, cela est honteux et le parti de l'Istiqlal doit réagir" !!!
Comme s'il y'avait un âge au-delà duquel y'a prescription grinning smiley
D'ailleurs j'aimerai bcp que l'on fasse aussi une enquête de patrimoine sur ce Abbas El Fassi ainsi que tous les dirigeants de parti.


que dire de plus que tu as tout à fait raison

mais le commissaire, responsable de la circulation de meknes, il faut absolument faire une enquete sur lui

vous croyez qu il ya une "police des polices" au maroc??
kARMOSS / Droits de reproduction et de diffusion réservés © kARMOSS 2004/2020.
5 octobre 2006 22:27
Cher KARMOSS !

----- J'ai déjà essayé de te répondre dans un autre sujet : Quand on adresse ( si on veut ) une plainte à tous les niveaux contre un flic VEREUX, on déclenche une enquête sur lui et son dossier administratif porte la mention '' agissements suspects - A surveiller '' . ce dossier le suit partout et c'est déjà quelque chose de positif.
l
6 octobre 2006 12:23
Citation
demha a écrit:
Cher KARMOSS !

----- J'ai déjà essayé de te répondre dans un autre sujet : Quand on adresse ( si on veut ) une plainte à tous les niveaux contre un flic VEREUX, on déclenche une enquête sur lui et son dossier administratif porte la mention '' agissements suspects - A surveiller '' . ce dossier le suit partout et c'est déjà quelque chose de positif.

Le dossier de Izzou quant à lui ne contenait rien, bizarre...!...
 
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