Paris/MATHIEU VAN BERCHEM Publié le 06 février 2006
L'audition du juge Burgaud par la commission d'enquête parlementaire sera retransmise par les grandes chaînes. Faut-il s'en réjouir?
Mercredi 8 février, TF1 et France 2 , mais aussi plusieurs chaînes d'information en continu retransmettront en direct les travaux de la Commission d'enquête parlementaire sur Outreau. Pourquoi pareil honneur, réservé d'ordinaire aux seules allocutions du président de la République? On auditionnera, ce jour-là, un homme devenu en moins de deux ans le symbole supposé des dérives de la justice. Dès 16 h 30, la France entière aura les yeux fixés sur le juge Fabrice Burgaud, qui instruisit l'affaire de pédophilie d'Outreau dont il se révéla, après deux procès, que sur 17 accusés, 13 étaient innocents.
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
Du jamais vu ! les deux premieres chaines vont diffusés et pendant plusieurs heures le témoignagne du juge Burgaud en présence des anciens prisonniers..... Je ne serais pas a la maison car je travail mais j'ai la vidéo qui est programmé.
Le débat risque d'être Houleux et très chaud. Je vois d'ici tous les journalistes qui attendent un scandale, ou l'emportement d'un des ex accusé...
A plus Rachid
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mercredi 8 février 2006, 12h47
Outreau: le juge Burgaud sur le grill devant la France entière
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PARIS (AFP) - Le juge Fabrice Burgaud, dont l'instruction de l'affaire d'Outreau a focalisé les critiques, sera sur le grill mercredi après-midi pour s'expliquer sur cette catastrophe judiciaire en présence des acquittés et devant la France entière.
Cet événement exceptionnel sera retransmis à partir de 16H30 par sept chaînes de télévision, une hypermédiatisation qui fait craindre que cette audition devant les 30 députés de la commission d'enquête parlementaire sur Outreau ne tourne au "procès" du jeune magistrat (34 ans).
Une vingtaine de camions de retransmission de télévision étaient déjà garés autour de l'Assemblée nationale en fin de matinée.
"Les pré-opinions sont tellement fortes que je crains que la commission et les médias regardent Burgaud mais ne l'écoutent pas", a déclaré à l'AFP Dominique Barella, le président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).
Le PCF a déploré mercredi "les proportions médiatiques exorbitantes" de l'audition du juge, estimant que le travail des députés était mis "en péril". "Il n'est pas question de faire le procès du juge Burgaud", s'est défendu le rapporteur de la commission Philippe Houillon (UMP) dans une interview au Figaro.
Jusqu'au dernier moment, le juge a préparé son témoignage avec ses deux avocats qui seront à ses côtés devant la commission, chargée de diagnostiquer les dysfonctionnements de cette affaire et de proposer des réformes.
Les acquittés présents, comme le chauffeur de taxi Pierre Martel, veulent comprendre pourquoi "ce magistrat s'est acharné sur 14 innocents pour en faire des coupables".
Même si le juge Burgaud n'est pas le seul responsable à leurs yeux de cette catastrophe, ils lui reprochent d'avoir fait pression pour qu'ils avouent des crimes odieux de viols d'enfants et d'avoir refusé des confrontations individuelles entre accusateurs et accusés qui auraient permis, selon leurs avocats, de faire éclater la vérité.
Treize des 17 accusés de l'affaire d'Outreau ont été acquittés à l'issue de deux procès à Saint-Omer en 2004 et à Paris en 2005. Un quatorzième mis en examen, qui se disait innocent, est mort en prison en juin 2002 d'une surdose de médicaments.
Les 13 acquittés ont raconté lors d'auditions poignantes devant les députés leur "vie broyée" par la machine judiciaire et de longs séjours en prison.
Douze d'entre-eux ont effectué entre plusieurs mois et plusieurs années de détention, jusqu'à plus de trois ans.
Deux des acquittés, l'abbé Dominique Wiel et Roselyne Godard ont cependant refusé d'être associés au "procès" du juge.
"Si, éventuellement, il ne tenait pas le choc face à cette pression, je pense que la société en porterait le poids. Moi, je ne veux pas faire partie de ceux qui seraient responsables éventuellement de sa déchéance", a dit mercredi sur France Inter Roselyne Godard.
Certains des acquittés voudraient entendre des excuses mais le juge à déjà prévenu qu'il n'en ferait rien car ce serait "une solution de facilité".
Il devrait défendre son instruction, affirmant s'être "attaché aux éléments objectifs du dossier et non à des préjugés ou à des impressions".
Selon ses avocats, il devrait aussi rappeler qu'il n'était pas "tout seul" dans une affaire également suivie par le parquet de Boulogne-sur-Mer, le parquet général de Douai et, en raison de son aspect sensible, par la Chancellerie.
Le juge, qui a souhaité que son audition soit publique, a fait savoir qu'il n'avait aucunement l'intention de jouer le rôle de "fusible".
Protégé par deux policiers à la suite de menaces, il est le premier magistrat sur une soixantaine au total qui vont être entendus par la commission.
C'est Bataille et Fontaine qui ont produit cette émission ! !
Y a ke la vérité ki compte ! !
Pauvre France !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ...
Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
G zappé ! C'est épouvantable ! Je comprend mieux pourquoi ce juge a tranché avec son coeur plutôt qu'avec sa tête !
Entendre de telles horeurs c'est difficilement gérable !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ...
Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
oui mais on fait pas son métier avec tout son coeur mais avec une partie de sa raison aussi, c'est bizarre, c'est soit la raison soit le coeur qui fait agir les juges.
Remet la commission, là c'est les questions que la commission pose au juge, djenine
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
moi je pensais qu'il était plus charismatique à attendre ses déclarations dans la presse, plus sûr de lui, et là, il a l'air tout penaud. en tout cas, il n'était peut être pas prêt pour une affaire d'une telle ampleur.
je pense aussi! Là c'est pas le meme bonhomme décrit et interviewé. Et là il est mis au dos du mur, il sait qu'il a déjà commis un premier tord qu'il n'a pas pu justifier, et là un 2é qu'il essaye de justifier.
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
la gorge nouée, les bras croisés (comme pour se protéger), les sourcils froncés, la voix tremblante...signes de stress ou signes de "oh là j'ai gaffé!"
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