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Accord entre l'Iran la Turquie et le Brésil
24 mai 2010 23:35
Vous allez bientôt tout savoir sur cet accord entre l'Iran, la Turquie et le Brésil. L'USraël n'a qu'à bien se tenir.

Site Web: www.partiantisioniste.com


Grande-Synthe,
Le 18 mai 2010




Accord entre l’Iran, la Turquie et le Brésil.


L’accord intervenu ce 17 mai entre l’Iran, le Brésil et la Turquie revêt une importance considérable qui va bien au-delà des manœuvres diplomatiques habituelles. Il s’agit d’un accord signé par les ministres des affaires étrangères des trois pays concernés, en présence des Présidents iranien Mahmoud Ahmadinejad et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et du Ministre turc Recep Tayyip Erdogan réunis en sommet à Téhéran. Cet accord porte sur l’envoi en Turquie par l’Iran de 1200 kilos d’uranium faiblement enrichi (3.5%) pour y être échangé contre un combustible hautement enrichi (20%). Cela sera fait sous le contrôle de l’Iran et de l’AIEA, a précisé le Ministre iranien des Affaires Etrangères. Enfin, cette proposition sera communiquée à l’AIEA, dans un délai d’une semaine.

Quelles sont les conséquences politiques que l’on peut d’ores et déjà tirer de cet accord ?

L’USraël et ses alliés ont échoué dans la tentative d’isoler l’Iran sur la scène internationale. Malgré l’embargo, les sanctions, la diabolisation et les tentatives de renversement du gouvernement, la République Islamique d’Iran a maintenu et étendu son influence et son prestige dans le monde. Que ce soit en Afrique (la médiation du Président du Sénégal et ses critiques adressées à la France, dans le traitement de l’affaire Clotilde Reiss), en Asie (intensification des relations entre l’Iran et la Chine) ou en Amérique latine avec le soutien de Cuba , du Venezuela , de la Bolivie et du Brésil entre autres , l’Iran a su vaincre les tentatives d’isolement. Son influence et son prestige ont grandi également parmi tous les musulmans en lutte contre le sionisme et lassés d’être trahis et humiliés. Aujourd’hui, la Résistance au sionisme dans cette région (la Syrie, le Hezbollah, le Hamas) a le soutien total de l’Iran, tant par ses positions de principe (refus de l’arme nucléaire fondé sur les principes islamiques), que sa dénonciation sans concession de l’entité sioniste et de son emprise sur de nombreux gouvernements. L’Iran a permis à de nombreuses nations de commencer à s’émanciper de la mainmise de l’USraël et de ses alliés, c’est-à-dire, des puissances impérialistes et arrogantes issues des conquêtes européennes.

Par ce traité signé par l’Iran, la Turquie, et le Brésil, l’initiative politique a changé de camp. Ce ne sont plus les Etats-Unis qui, à la demande du lobby sioniste américain, dictent leur agenda aux autres. Les nations que l’on appelle émergentes, ont pris conscience de leur force et des intérêts de leur peuple. Elles refusent de se soumettre aux diktats des Etats-Unis et de l’Union européenne, agissant pour le compte d’Israël. Recevant le Président brésilien Lula, le Guide Suprême Seyyed Khamenei a dénoncé la politique américaine qui cherche à diviser les états libres pour mieux exercer son hégémonie. Il a, notamment, encouragé les pays indépendants à renforcer leurs liens et leur

coopération pour changer cette situation. De son côté, le Président Lula a fait remarquer qu’il y a un changement de climat dans la politique internationale et que ce changement
devra entraîner des réformes, au sein des Nations Unies. Le Président Ahmadinejad, pour sa part, a déclaré que quelques pays qui contrôlent les centres politiques, économiques et médiatiques du monde, ne veulent pas que d’autres pays fassent des progrès. Enfin, le Ministre turc des Affaires Étrangères considère qu’aujourd’hui, il n’y a plus besoin de sanctions dans l’affaire du nucléaire iranien.

Face au Conseil de Sécurité (5 membres permanents possédant tous, l’arme nucléaire et l’un de ses membres -les USA- l’ayant utilisée à deux reprises), les Nations qui veulent être libres et se développer, constituent déjà une unité qui pourrait très prochainement devenir un pôle alternatif. Il s’agit de la majorité de la population humaine et de pays possédant d’immenses réserves de matières premières. C’est sans doute dans cet esprit que le Président Lula a parlé de réformes, au sein des Nations Unies. Que sont en effet aujourd’hui ces Nations Unies ? Son exécutif, le Conseil de Sécurité, est toujours à la merci d’un de ses membres usant de son droit de véto. C’est ainsi que l’entité sioniste a toujours bénéficié du droit de véto nord-américain pour continuer sa politique d’usurpation et d’agression. Par ailleurs, l’agression de l’USraël contre l’Irak, malgré le véto de la France de M. Chirac et M. de Villepin, a ôté toute crédibilité à cette institution prétendant agir au nom de la « conscience universelle », « du droit international » et autres phrases ronflantes qu’ont toujours utilisées les oppresseurs.

Aujourd’hui, c’est sous la pression d’Israël, état nucléaire, non-membre du Traité de Non-Prolifération (TNP), que le Conseil de Sécurité étudie l’aggravation de sanctions à l’encontre de l’Iran, signataire du TNP, soumis à des inspections de l’AIEA qui n’ont rien donné. C’est toujours sous l’influence du lobby sioniste que la nouvelle doctrine Obama en matière nucléaire, menace les pays qui n’acceptent pas la domination de l’Usraël tels l’Iran et la Corée du Nord. Et l’usage de frappes nucléaires par l’Usraël est clairement mentionné. Ainsi on ne peut que se réjouir de voir des nations telles l’Iran, la Turquie et le Brésil, demain rejointes par d’autres, chercher entre elles, dans un esprit de respect et de justice, les solutions diplomatiques qu’un Conseil de Sécurité largement sionisé, ne souhaite pas.

La France, par son passé et par toute une symbolique qui constitue encore en partie son héritage, aurait pu être le pont entre ces puissances émergentes et l’Europe. Mais, dirigée par Sarkozy et Kouchner, notre diplomatie a préféré être à la remorque de Tel-Aviv, adoptant souvent des positions bellicistes plus dures que celles d’Obama. Une telle attitude fait courir à notre pays, le risque d’une guerre qui n’est pas la sienne mais celle du lobby sioniste international et d’Israël. C’est pourquoi, l’accord survenu entre l’Iran, le Brésil et la Turquie est aussi une gifle à la diplomatie de Sarkozy et de Kouchner. Maintenant, c’est aux Français, eux-mêmes, de savoir ce qu’ils veulent : continuer à exécuter servilement les ordres de Tel-Aviv ou rejoindre toutes ces Nations qui sont déjà le monde de demain. Cela est encore possible; encore faudrait-il que la politique étrangère de la France se décide à Paris et non à Tel-Aviv.


Le Président,
M. Yahia Gouasmi

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