La guerre en Syrie attire de plus en plus de jeunes islamistes marocains. Anas Halaoui, le coordinateur du Comité national de défense des prisonniers islamistes a rejoint le terrain pour participer au "jihad" contre le régime de Bachar Al Assad, répondant à l'appel des oulémas sunnites qui ont émis une Fatwa au Caire en juin dernier. La porte-parole du Comité, Hasnae Moussaid, craint que cette décision influe sur la situation des
Mardi au Forum de la MAP, le ministre de la Justice déclarait que le dossier des détenus salafistes n’entrait pas dans les prérogatives du gouvernement Benkirane. Trois jours plus tard, des salafistes ont adressé plusieurs lettres aux décideurs dont une au roi Mohammed VI pour solliciter l’ouverture d’une enquête sur le décès de Mohamed Ben Jilali.
En octobre, des salafistes ont abordé, pendant les funérailles de Mustapha Sahel, Fouad Ali El Himma sollicitant son intervention pour un règlement du dossier de leurs «frères» détenus. Deux mois plus tard, deux têtes d’affiche de ce mouvement relancent le processus de «révisions et réconciliation».
Les proches des détenus islamistes annoncent qu'il débuteront une grève de la faim à partir du 6 juin. Ils réclament l'application d'un accord de libération progressive des détenus islamistes convenu entre les représentants de l'Etat et des organismes de défense des droits de l'homme. La Commission d’aide aux détenus islamistes demande aussi l'amélioration de leurs conditions de détention. Les familles