Les détenus salafistes multiplient les sorties pour condamner le meurtre d’Imlil. Ils redoutent les répercussions du crime terroriste sur le cours du programme «Moussalaha», qui a permis à des dizaines de prisonniers islamistes de retrouver la liberté.
La Délégation général de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a lancé mercredi la 3e édition de son université d’automne. Un rendez-vous destiné notamment aux détenus salafistes. Abderrahim Ghazali, de la Coordination mixte ainsi que Mohamed El Fizazi et Abdelouahab Rafiki, deux ex-détenus salafistes, commentent cette initiative.
Il y a quatre ans jour pour jour, des représentants de l’Etat marocain signaient avec des délégués des détenus salafistes un accord, prévoyant de libérer une bonne partie de prisonniers condamnés pour terrorisme. Aujourd’hui, les salafistes manifestent pour dénoncer la non-application de l’accord.
Un ancien jihadiste marocain en Syrie vient de décéder à la prison Salé II. Une association islamiste attribue les causes de la mort la thèse de la négligence médicale. Elle demande l’ouverture d’une enquête en vue de déterminer les responsabilités au sein de la Haute délégation des prisons et de la tutelle, la présidence du gouvernement.
Après plus de dix ans de détention et des passages dans plusieurs prisons marocaines, un détenu salafiste compte poursuivre en justice la Délégation des prisons. Il explique dans une lettre les raisons de son initiative.