A l’heure où Raqqa est presque tombée entre les mains des Forces démocratiques syrienne, surgit la question : que faire des jihadistes étrangers de Daesh ? Entre le souhait de la ministre française des Armées de les voir tous périr dans les combats et la recherche d’une autre solution plus réaliste, des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne et du Maroc abordent ce thème
Un juge espagnol accuse la Coordination de défense des détenus islamistes au Maroc d’être au service des intérêts de Daesh. Les activités de l’ONG sont tolérées au royaume.
Détenu en Irak, un Marocain attend depuis cinq mois que les autorités marocaines lancent les procédures pour son rapatriement. Une ONG exhorte le gouvernement à accélérer les opérations. Selon un bilan de l’association, basée à Tanger, six autres marocains se trouveraient actuellement dans les geôles irakiennes.
La justice espagnole a approuvé en 2014 la plainte Lahcen Ikassrien contre l’ancien président Georges W. Bush pour des présumés actes de torture subies lors de sa détention à Guantanamo, mais ce n’est pas pour ce dossier que le Marocain se retrouve devant la justice espagnole. Il est soupçonné de recrutement jihadiste en Espagne, ce qu’il dément.