En 2011, des milliers de Marocains sont descendus dans les rues, portant des revendications politiques, économiques et sociales sous l’étendard du Mouvement du 20 février. Sept ans plus tard, que reste-t-il de l’esprit de cette contestation ?
Quatre ans plus tard, les familles des personnes mortes en marge des marches du Mouvement du 20 février réclament toujours la vérité sur les causes exactes des décès. C’est le cas des proches des cinq jeunes d’Al Hoceima et du «Adliste» Kamal Ammari, originaire de Safi.
Quatre ans sont passés depuis la naissance officielle du Mouvement du 20 février, (r)évolution à la marocaine dans le sillage du Printemps arabe. Si plusieurs pays de la région ont changé pour plus d'instabilité, le Maroc fait figure de modèle de stabilité pour ne rien changer.
Le procès en appel de Wafaâ Charaf a été ajourné au 29 septembre. La mobilisation de ses partisans réclamant sa libération ne faiblit pas. Il y a cinq jours, ils ont organisé un sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris. De son côté le parti de la Voie démocratique continue de rejeter l’accusation officielle d’«allégations mensongères de torture» à