Dans son chef-d’œuvre en compétition au Festival international du film de Marrakech (du 11 au 19 novembre 2022), «Savage», le réalisateur suédo-somalien Ahmed Abdullahi montre Amina, une mère célibataire somalienne, passionnée de sports de combat et vivant en Suède, à la recherche des possibilités d’être un parent toujours là pour son enfant et d’atteindre sa gloire en classe
Après une première expérience du genre il y a quelques semaines, l''ex-Femen tunisienne Amina Sboui est à nouveau en garde à vue depuis hier soir à Paris, après avoir agressé une femme voilée.
Les Femens, ce groupe féministe européen qui défend la cause des femmes en exhibant ses seins dans les médias, ont créé une page Facebook marocaine. Quelques Marocaines ont posté leurs photos seins nus. Les réactions indignées d’un grand nombre d’internautes ne se sont pas faites attendre.
Marche arrière, revirement sous la pression ou un simple repli stratégique en attendant que l’orage passe ? La nouvelle position de Bassima Hakkaoui sur le viol des mineures suscite de nombreuses interrogations.
L’affaire Amina Filali (voir article) continue de faire des rebonds à l’échelle internationale. Après le lancement de la pétition d’Avaaz, des militantes associatives marocaines expatriées ont décidé de faire entendre leur voix au-delà des frontières et ce, pour que la mobilisation ne soit pas vaine.
Lors d’une table ronde organisée par le quotidien arabophone marocain Al Massae, l’affaire d’Amina Filali a suscité un débat qui s'annonçait houleux. La salle était archicomble. Des féministes, juristes, journalistes, sociologues, psychologues et professeurs universitaires se sont déplacés pour assister à cette rencontre tant attendue.
Le viol d’Amina Filali n’aurait pas uniquement réveillé les consciences, mais encore a-t-il braqué les lumières sur la réalité des filles violées au Maroc. Preuve en est, cette jeune marocaine qui a eu le courage de parler de son viol sur un blog-témoignage. Un mauvais souvenir qu’elle tient à partager avec les internautes, histoire de rappeler que le viol n’arrive pas qu’aux autres.
Selon la ministre marocaine de la Femme, de la Famille, de la Solidarité et du Développement social Bassima Hakkaoui, le débat sur Amina Filali n’est pas encore clos. Cependant, l’abrogation de l’article 475 du code pénal dépendra du débat qui va avoir lieu.
Hier, environ 200 personnes se sont réunies devant le parlement marocain. En ligne de mire, l’abrogation de l’article 475 du code pénal marocain, qui a poussé Amina Filali au suicide le 10 mars dernier, déclenchant une vague d'émotions et d'indignation à travers tout le Maroc. «Sadique», «moyenâgeux» ou «aberrant», les manifestants n’ont pas lésiné sur les qualificatifs pour
Amina n’a pas pu supporter le choc d’une expulsion, elle a tenté de mettre fin à ses jours et a dû être hospitalisée. Son mari, Gerard Vinois fait tout son possible pour qu’elle soit autorisée à rester sur le sol français.