La première forme officielle d’une «représentativité populaire» au Maroc date de 1905, du temps du sultan Moulay Abdelaziz. Et c’est la France qui, indirectement, est à l’origine de la création du «Conseil des notables». Cinquante ans plus tard, au lendemain de son indépendance (1956), le Maroc entreprendra une réelle ouverture sur la démocratie avec la mise en place de l’Assemblée
Le 10 avril 1947, le sultan Mohammed Ben Youssef se rendait à Tanger, en compagnie du prince héritier Moulay Hassan et de la princesse Lalla Aicha. L’occasion de prononcer un discours historique qui marquera la rupture entre la monarchie alaouite et la Résidence générale. Histoire.
Il y a un peu plus d’un siècle, l'empereur allemand Guillaume II débarquait à Tanger pour rencontrer le sultan Moulay Abdelaziz. Objectif ? Soutenir le royaume chérifien et faire barrage aux ambitions françaises au Maroc. Le jour-même, soit le 31 mars 1905, le troisième et dernier empereur allemand, mais également neuvième et dernier roi de Prusse, prononce un discours qui irrite la France mais aussi les autres puissances
Le 30 mars 1912, le sultan Moulay Abdelhafid, intronisé quelques années après l’abdication de Moulay Abdelaziz, signait à Fès le «Traité pour l'organisation du protectorat français dans l'empire chérifien». Un fait historique qui intervient après plusieurs années de manigances françaises pour écarter plusieurs pays européens avant de contrôler le Maroc. Histoire.
En 1934, alors qu’il agissait jusque-là dans l’ombre, le Comité de l’action marocaine (CAM) sort de la clandestinité en présentant le Plan de réformes marocaines le 1er décembre. Un document, rédigé en septembre en arabe, est présenté dans sa version française au sultan Mohammed Ben Youssef, à la résidence générale ainsi qu’au ministère français des
En plus de son célèbre tableau «Scene at Marrakech, circa 1935», l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill, a dédié à la ville ocre trois autres œuvres artistiques, tous peints durant ses séjours à Marrakech.
Le 2 mars 1956 acte officiellement la fin du protectorat français au royaume. Pendant le règne de Mohammed V, en sa qualité de roi du Maroc libre et de sultan, la fête de l’indépendance était célébrée à cette date. C'est sous Hassan II qu’il y a eu le changement qui prévaut encore aujourd’hui malgré des tentatives d’honorer ce jour en 2011.
Après l’indépendance du Maroc, le royaume appelait à l’annexion de la Mauritanie, encore sous colonisation française, dans un discours du roi Mohammed V le 25 février 1958 à M’Hamid El Ghizlane. Un discours qui évoquait clairement la subordination du pays de Chenguit, une revendication adoptée également par le parti de l’Istiqlal.
La bataille a duré près de 42 jours après plusieurs tentatives destinées à soumettre les Ait Atta et contrôler Bougafer. Retour sur un affrontement lors duquel les combattants marocains ont fait montre de la détermination de tout un peuple en refusant de rendre les armes et en luttant par tous les moyens contre les forces coloniales. Histoire.
La génèse de la Fête du trône au Maroc remonte à 1933, lorsque l’écrivain algérien Mohamed Ben Saleh Maysa, qui vivait dans le pays, en a eu l’idée.