La responsabilité directe des mineurs qui ont vandalisé les nouveaux bus de Casablanca ne saurait éluder celle, plus large, des parents, du système éducatif et de l'Etat en général.
On dit qu'au Maroc, le sentiment national s'est évanoui. Civisme, valeurs nationales, patriotisme seraient devenus, aux yeux des jeunes, des reliques du passé ; qu'il suffit de voir les symboles et les traditions tombés en déshérence, sinon brocardés, le discours officiel satirisé. Que les anciennes identités collectives ont été moissonnées par de nouvelles individualités et qu'au final, corrodé, le
On ne le dira jamais assez, nous Marocains, sommes dans l’incapacité de se projeter dans un destin commun. Déchiré entre des disparités sociales qui ne cessent de se creuser, et un vide politique qui se nourrit d’une dégradation morale, institutionnelle et intentionnelle, le Maroc fait face aujourd’hui à un double défi : Changer de doctrine de développement tout en s’engageant sur la voie d’une
Deux ans après la sortie du film documentaire «Jusqu’à la dernière seconde», qui raconte le football amateur à Mantes-la-Jolie, ses réalisateurs reviennent avec «Ils l’ont fait», un long métrage cette fois inspiré de la dure réalité de la population de cette banlieue et son rapport à la citoyenneté. Chômage, clientélisme, corruption, élections municipales…,