Les artistes migrants et réfugiés peinent à se faire entendre auprès des autorités. Leurs maigres cachets et la faible fréquence de leurs représentations sont combinés à leur invisibilité sur la scène culturelle et artistique, ainsi que dans la politique migratoire. Une situation qui les maintient dans la précarité.
Le ministère de la Culture ne peut miser sur ces établissements artistiques qui ne coûtent plus qu’ils ne rapportent. Faute de moyens, les collectivités locales s’inscrivent elles aussi dans cette même logique, alors que ces résidences pourraient impulser le tourisme local.