Au début des années 1970, les juifs d'origine marocaine ont décidé de se révolter contre la discrimination pratiquée à leur encontre en Israël. Ils créent alors une organisation baptisée les Black Panthers, pour forcer le gouvernement à discuter de leurs revendications.
Depuis plus de deux semaines, des organisations syndicales de l’enseignement en France pointent le contrôle à géométrie variable sur les établissements privés, qui menace désormais le lycée musulman d’Averroès de perdre son contrat avec l’Etat. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’en est saisie, pointant des mesures partiales.
Publié ce lundi, un rapport de l’ONU indique que 93,67% des composantes de la société au Maroc ont au moins un préjugé contre les femmes. Il ne s’agit pas d’une exception, puisque le rapport souligne que c’est le cas pour 90% de la population mondiale.
Plusieurs Etats membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève ont été vivement critiques envers la France, appelée à multiplier ses efforts de lutte contre la discrimination raciale à plusieurs niveaux. Les Etats-Unis, la Chine, ou encore la Tunisie, font partie des pays à avoir fait part d’une augmentation des violences discriminatoires, mais également des violences policières.
Dans son étude, l’INSEE explique que les candidats d’origine supposée maghrébine reçoivent moins d’appel pour un entretien d’embauche et seront «plus souvent exposées au risque de chômage» que celles sans ascendance migratoire ayant les mêmes caractéristiques. Des paramètres qui aggravent le sentiment de s’être vu injustement refuser un emploi à cause de ses origines.
Les derniers résultats de l’enquête du Baromètre arabe sur la discrimination raciale montrent que cette dernière est largement perçue comme un problème, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Cependant, les citoyens de la région MENA ne définissent pas les situations de racisme de la manière communément admise en Occident.
Cette semaine, 10 associations marocaines ont adressé un réquisitoire contre la France au sujet des visas. Elles y appellent les autorités françaises et européennes à revenir sur des mesures «déshonorantes», «discriminatoires» et «punitives» qui affectent les demandeurs marocains.