Le paysage audiovisuel marocain est actuellement en proie à plusieurs messages issus d’une vague de haine décomplexée, de conservatisme étriqué, de nationalisme violent et de conseils santé dangereux. Face à un processus de saisine compliqué, la HACA, pourtant gendarme de l’audiovisuel, se réduit en simple observateur. Décryptage.
«Je pourrais réunir mes cousins et partir là-bas (au Rif, ndlr) pour te mutiler.» Ces propos sont signés Mamoun Dribi, co-animateur d’une émission diffusée sur les ondes d’une radio marocaine la semaine dernière. Une «menace de mort» dénoncée aujourd’hui par les ONG, les parlementaires et d’autres citoyens qui appellent à une intervention de la HACA ou du parquet général.