Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a confirmé les principaux axes de la réforme en préparation, dont l’amendement de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
A Ceuta, le Maroc exerce une tutelle quasi-totale sur les mosquées et les salles de prière. Face au désengagement de Madrid, les musulmans de la ville se tournent tout naturellement vers le ministère des Habous et des affaires islamiques.
Le ministère espagnol de la Justice a mis sur la table un projet auquel les fidèles catholiques adhèrent depuis longtemps : financer les cultes musulman et évangélique via la déclaration de revenu de leurs fidèles.
Le pluralisme religieux n’est pas garanti au Maroc, observe un collectif d’associations maghrébines des droits de l’Homme. Le législateur autorise, dans la constitution du 1er juillet 2011, la liberté de l’exercice du culte. En revanche, il s’est gardé de mentionner les cas de Marocains qui se convertissent au christianisme ou changent leurs convictions religieuses, à l'instar des chiites.