Le ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, Mustapha Ramid a opposé mercredi une fin de non-recevoir à toutes les revendications d’associations se rapportant aux libertés individuelles. Pour le salafiste Abou Hafs, certaines institutions doivent cesser de se considérer comme «tuteurs de la société marocaine». Interview.
Son opinion sur l’héritage a suscité un tollé au sein des milieux salafistes au Maroc. Invité de la deuxième chaîne nationale, il avait affirmé que «le débat et la révision quant à l’égalité en matière d’héritage n’est plus une ligne rouge». Des propos qui ont valu à Abdelwahab Rafiki, alias Abou Hafs l’expulsion de la Rabita des oulémas
Abroger l’article 490 du Code pénal. C’est le nouveau cheval de bataille de l’Association marocaine des droits de l’homme. L'article prévoit une peine de prison pour toute relation sexuelle en dehors du mariage. Cette proposition d’abrogation a crée la colère des islamistes qui considèrent que cela encouragerait encore plus la débauche au sein de la société marocaine.