Chaque 6 novembre, le Maroc célèbre la Marche Verte, un évènement historique durant lequel 350 000 Marocains et Marocaines se sont lancés vers le Sahara, en 1975, brandissant drapeaux marocains et Corans pour revendiquer la marocanité du territoire. Omar Fariat faisait parti de ces milliers de militants pacifiques. Il n’avait que 20 ans à l’époque. Il raconte son aventure vers le désert.
De nouveaux documents déclassifiés par la CIA lèvent en partie le voile sur les circonstances du déroulement de la Marche verte. L’entrée des Marocains au Sahara était le fruit d’un accord conclu entre Juan Carlos, alors prince héritier et le roi Hassan II, assure l'agence de renseignement américaine. Détails.
Sous le règne de Hassan, il y a un avant et un après Marche verte. Cette initiative historique avait nettement consolidé son pouvoir. Non seulement l’opposition ne contestait plus la monarchie mais acceptait de s’engager dans le jeu démocratique en abandonnant la lutte armée.
Un document de la CIA datant du 3 octobre 1975 montre que Hassan II a bien caché le projet de Marche verte à ses «alliés» américains. Le texte signé de la main du directeur de la CIA alertait plutôt d’une guerre entre le Maroc et l’Espagne et ses conséquences sur les relations de Washington avec les deux belligérants. Détails.
En 1975, les autorités algériennes procèdent à l’expulsion de quelques 45 000 familles marocaines d’un seul coup, le jour de l’Aïd Al Adha, fête religieuse célébrée par les musulmans du monde. Plus de quarante ans après, les plaies de ces Marocains sont restées ouvertes.
Dans son discours à l'occasion de la Marche de la verte, Mohammed VI a puisé dans l’Histoire pour défendre la marocanité du Sahara, se référant au discours de Mohammed V à M’Hamid El Ghizlane du 25 février 1958. Le roi a une nouvelle fois, et à la faveur d'un contexte international particulier, réitéré son rejet de toute solution pour la question du Sahara qui ne respecterait pas la