Le décès de la jeune Meriem à 14 ans, des suites d’un avortement clandestin en milieu non-médicalisé à Boumia, le mois dernier, a mis en émoi les organisations de la société civile. Le processus de dépénalisation de l’IVG restera-t-il bloqué malgré les appels insistants à accélérer les réformes ?
Sept ans après le communiqué du cabinet royal sur les cas où le recours à l’avortement peut être autorisé, le projet de loi à cet effet est toujours dans les tirroirs. Gynécologue obstétrique et fondateur de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), Pr. Chafik Chraïbi revient sur ce projet, qui semble tué dans l’œuf.