Sale temps pour les armateurs opérant entre le Maroc et l’Espagne. Après l’amende record infligée récemment à des compagnies maritimes espagnoles pour pratiques monopolistiques et ententes sur les prix, le conseil de la concurrence espagnole élargit son enquête qui vise une dizaine de transporteurs marocains et espagnols. Ces compagnies sont à présents soupçonnées de complicité pour le partage du
La Conseil espagnol de la concurrence (CNC) continue de sévir contre les compagnies maritimes opérant sur le Détroit du Gibraltar. Elle a récemment infligé une amende record de 16,3 millions d’euros à trois armateurs ibériques, en attendant les résultats d’une enquête en cours qui vise également des compagnies marocaines.
Récidivistes, elles le sont, ces compagnies maritimes qui relient le Maroc au Vieux continent. La Commission nationale de la Concurrence espagnole vient à nouveau de saisir la justice pour «entente sur les prix» entre les différents armateurs. Ces compagnies s’entendent sur les prix pour les maintenir toujours élevés, au détriment des passagers, notamment les MRE.
Greenpeace a attiré l’attention sur les dangers que représente le trafic maritime sur le détroit de Gibraltar pour les baleines et autres cétacés. En effet, la ligne prévue entre Tarifa et Tanger Med, qui doit progressivement remplacer Tanger Ville est connue par une forte concentration de mammifères aquatiques. Une menace particulière : Le risque des heurts se multipliera, avec les ferries rapides.
Le ministre des MRE prendra-t-il le problème à bras le corps ? Interrogé lors d'une conférence de presse le mercredi 6 octobre sur la hausse continue et inexpliquée des prix des bateaux entre l'Espagne et le Maroc, il s'est dit choqué par cette inflation injustifiée et à déclaré avoir contacté les compagnies pour leur faire part de sa colère.
Ils devaient embarquer jeudi soir pour le sud de la France, mais les passagers du Mistral Express de la Comanav n’ont pu le faire que 24 heures après, passant la nuit sur les quais. Une grève de marins au port de Nador ayant été à l’origine de ce retard. Mais les passagers en veulent surtout à la compagnie maritime qui ne les aurait pas bien pris en charge, contrairement à ceux qui devaient venir de l’autre rive.
Les critiques envers la gestion des retards de la Comanav fusent, et la seule réaction de la part des responsables provient du PDG d'Euromer qui étale son mépris pour «une minorité» de sa clientèle. Une clientèle composée en grande partie de Marocains résidant à l'étranger, qui ne demandent que l'intervention des autorités marocaines sur le dossier large de la traversée de la Mer
Indemnisations en cas de retards ou d'annulations, prises en charge de frais d'hôtel, services pour passagers à mobilité réduite : a partir de 2012, les compagnies maritimes devront assurer aux passagers un «niveau minimal de protection». Les compagnies opérant sur le détroit de Gibraltar font partie des «transporteurs de l'Union» à qui s'applique la nouvelle réglementation européenne.
Il y a du nouveau sur les tarifs des transporteurs maritimes sur le détroit de Gibraltar: tandis que FRS reste muet sur les tarifs de la période estivale, Comarit renseigne sur ces tarifs par téléphone et Acciona a dévoilé ses prix sur internet. Les tarifs de base sont en hausse pour Tanger-Med, en baisse pour Sebta par rapport à 2009, mais il y a des astuces pour limiter les dépenses. Les tarifs n'ont surtout pas gagné en
En marge du lancement de l'opération Marhaba 2010, ce samedi 5 juin, ce sont surtout les tarifs de la traversée du détroit qui intéressent les MRE qui veulent venir au Maroc. Après une forte inflation en 2009, certains trajets sont devenus moins chers cette année, d'autres ont encore augmenté. Enquête et réactions.