Le gouvernement El Othmani accuse les spéculateurs pour la flambée des prix enregistrée en ce mois de Ramadan. Des accusations qui ne sont cependant accompagnées d’aucune mesure de contrôle.
Le chef du gouvernement a promis de trouver des solutions à la hausse des prix des carburants mais une fois qu'il aura reçu la version finale et officielle du rapport de la commission d'informations parlementaire sur le sujet.
Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement, est monté au créneau pour réagir au boycott de certaines marques marocaines. Ce dernier affirme que le gouvernement oeuvrera à la révision de la loi actuelle «car personne ne saurait accepter que l'on véhicule des informations erronées pouvant porter atteinte à la réputation du pays et à son économie».
De retour dans l’opposition, le parti de l’Istiqlal tente un grand coup de communication. Ses députés demandent la comparution des ministres Laftite et Daoudi pour les interroger sur la hausse des prix. En 2008, Nizar Baraka avait présenté un plan dit d’urgence contre la cherté de la vie, mais en vain.
Ministrabilité rime avec responsabilité. Pourtant, Lahcen Daoudi, ministre depuis 2012, a accordé un long entretien rappelant ô combien il était irresponsable.
British Workshop a manifestement opté pour une mauvaise stratégie publicitaire. Une publicité diffusée à grande échelle à Casablanca a déclenché la colère des internautes, dénonçant une blague de bien mauvais goût.