Le scandale sexuel qui secoue les exploitations agricoles de Huelva n’a atteint le Maroc qu’indirectement car seules les victimes, les saisonnières, sont marocaines. Au Maroc, pourtant, leurs conditions de travail sont encore pires.
Des faits choquants : abus de pouvoir et abus sexuel de la part de la police espagnole sur une jeune Marocaine, et un procès qui pourrait ne jamais voir le jour car la victime, Noura B., a été expulsée d'Espagne avant même d'avoir été entendue par un juge. L'affaire pourrait aller jusqu'à entacher les relations diplomatiques entre l'Espagne et le Maroc.
Qui pour protéger nos enfants ? C’est la question logique qu’il faut se poser, après le constat dressé ce vendredi par la ministre du Développement social, Nouzha Skalli, qui a affirmé que 52% des violences à l’encontre des enfants sont commises par «ceux sensés les protéger».