Une année après la rencontre entre le roi Mohammed VI et l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, les relations entre les deux pays restent sur une dichotomie entre politique, toujours au point mort, et économie, plus favorable.
Le Polisario ne devrait guère apprécié le premier discours du Cyril Ramaphosa, en sa qualité de président de l’Afrique du Sud. Il a évité de manifester son soutien au Front comme le faisait fréquemment son prédécesseur, poussé à la démission.
Le Polisario a mis le cap sur l’Afrique australe avec des escales à Harare, Kampala et Johannesburg. Les amis de Brahim Ghali redoutent que leurs alliés les plus fidèles dans la zone ne modifient leur appui.
L’ANC ne voit pas d’un bon œil la réunion entre Mohammed VI et Jacob Zuma. Pour justifier ses entretiens avec le roi, le président sud-africain a sollicité l’Histoire et l’héritage de Nelson Mandela. Détails.
L’armée a pris le pouvoir au Zimbabwe. Robert Mugabe a confié à son allié Jacob Zuma qu’il est «détenu». Ce coup d’Etat met un terme au plan du dictateur nonagénaire de placer son épouse à la tête du pays. Au Maroc, la sortie par la petite porte de Mugabe ne peut être qu’une bonne nouvelle.
De retour d’une visite en Afrique du Sud, le président de la Commission de l’Union africaine a adressé une invitation officielle au Polisario pour assister au sommet UA-UE. A quatre semaines de ce grand rendez-vous international, l’Union européenne observe le silence. Acceptera-t-elle la présence d’un «Etat» qu’aucun de ses membres ne reconnaît ?
L’Afrique du Sud multiplie ses interventions en faveur du Polisario. En août, elle a embarqué les pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe dans une déclaration de soutien au Front, tandis qu’elle a arraché, en septembre lors du BRICS, l’inscription du Sahara occidental à la liste de ses préoccupations. Aujourd’hui, Pretoria impose Brahim Ghali en tant qu’invité d’honneur