Opposition et gouvernement ont adopté au départ, le même mutisme au sujet de la grève de la faim menée par l’étudiant Mustapha Meziani. Toutefois, il semble que le décès de l'étudiant, mercredi dernier, ait convaincu certaines formations à changer d’opinion. Explications.
Une semaine après le décès d’un salafiste à la prison de Salé, un étudiant d’extrême gauche, incarcéré à Fès, vient de rendre l’âme. Il y a trois jours, l’AMDH avait pourtant alerté le chef de gouvernement, le ministre de la Justice et le patron des prisons de la détérioration de la santé de Mustapha Meziani.