Chercheur en migrations, l’universitaire Abdelkrim Belguendouz revient sur le discours donné par le roi Mohammed VI, le 20 août 2022 en commémoration des 69 ans de la Révolution du roi et du peuple. Cette analyse s’interroge notamment sur la mise en œuvre des hautes orientations du souverain à travers cette allocution, qui, il y a exactement un an, a appelé les instances intervenantes sur les questions des MRE à
A l’initiative de membres de la société civile et surtout du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) au Maroc et de la Campagne marocaine pour le boycott académique et culturel d’Israël (MACBI), 100 premiers signataires se sont joints à un appel au gouvernement marocain pour rompre ses liens avec Israël et revenir sur la normalisation des relations, compte tenu du cadre de la justice internationale.
Vu la dimension de mobilité allant de pair avec le fait migratoire, le travail sociologique sur la migration est amené lui aussi à s’inscrire dans une approche scientifique en mouvement, qui sort des sentiers battus de la rigidité conceptuelle. C’est ce que nous disent les récits, les réalités et les vécus migratoires au Maroc, comme le soutien ici Brahim Labari, sociologue à l’Université Ibn Zohr
Brahim Labari est professeur de sociologie à l’Université Ibn Zohr d’Agadir. Il vient de réaliser une enquête sur les migrants marocains âgés en France. Sa tribune reprend des témoignages recueillis dans ce cadre. Un ouvrage issu de son enquête sera publié en novembre prochain, intitulé «Les migrants Marocains âgés : La hargne de la désaffiliation».
Les signataires disent en premier lieu vouloir faire preuve de compassion envers les victimes du terrorisme et de l’antisémitisme, mais appellent à éviter certains amalgames tendancieux.
«Bien entendu, il y aura toujours ces régions du monde où des frustrations sexuelles, des représentations misogynes continueront à pousser le mâle à faire mal… Quand chez nous, des constructions sociales continueront à conforter le fils d’Adam qu’Ève n’est rien d’autre qu’une de ses côtes…»
Je prends la parole et place de Khaldia, la jeune syrienne de 20 ans, enceinte de huit mois environ et que le destin a mis dans le désert aux portes de la ville de Figuig depuis le 17 avril dernier. Elle a fui la guerre avec 40 autres personnes et traversé plusieurs pays afin d’éprouver notre sens de l’humanité.