Un Think tank espagnol a récemment publié une étude intitulée «Marocains et deuxième génération entre les jihadistes en Espagne». Selon celle-ci, près de la moitié des terroristes qui sont passés à l’acte ces dernières années sont de nationalité marocaine.
Il est courant de voir des enfants malades, à qui une mort certaine est diagnostiquée au Maroc, se faire opérer avec succès en Espagne. Ces petits miracles qui sauvent des vies sont surtout l’œuvre d’ONG actives entre les deux rives, et qui tentent de palier les failles du système de santé.
Alors qu'on a vite fait le lien entre les menaces du Maroc dans l’affaire de l’accord de libre-échange et les récentes tentatives de passages des migrants à Ceuta, les associations de défense des droits des migrants soulignent au contraire que la police marocaine a renforcé ces opérations dans le nord depuis le lancement de la nouvelle opération de régularisation, début janvier.
7 000 Syriens en fuite ont franchi de façon irrégulière les frontières entre le Maroc et l’Espagne pour rejoindre l’Europe. En 2015, les entrées irrégulières en Espagne via le royaume ont augmenté de 35 %.