Alors qu’ils avaient été initiés au vaccin antivariolique au XIXe siècle, les Marocains l’ont rejeté, y trouvant un moyen de se révolter contre le Makhzen et les Français.
Avant le traité de Fès de 1912 instaurant le protectorat français, le Maroc avait perdu son indépendance et sa souveraineté des décennies auparavant. En cause, les proportions inquiétantes du système des «protections consulaires» parmi la population.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle au cœur du Rif, une femme se distingua parmi celles de la tribu autonome des Aït Zedeg par son courage et sa pugnacité. Il s’agit de Rqia Bent Hadidou, la caïda qui, jusqu’à la soixantaine passée, porta les armes dans son engagement et sa lutte contre la présence française au Maroc.
Depuis sa cellule, Nasser Zefzafi invite les rifains à réussir la marche du 26 octobre à Paris devant commémorer le troisième anniversaire de Mohcine Fikri. Le leader du Hirak parie beaucoup sur cette manifestation. Il souhaite qu’elle soit «un message à qui de droit».
Nasser Zefzafi rejette tout dialogue avec les représentants des «officines politiciennes» connues pour leur «proximité avec le Makhzen» et qui lui servent de «babouches». En revanche, le leader du Hirak rifain pose ses conditions à l’ouverture d’un dialogue sincère avec l’Etat.
Pour les hitistes, le service militaire obligatoire. Pour les roguis 2.0, la prison. Le nouveau paradigme du néo-Makhzen. EDITO.