Avec les arrivées des Européens au Maroc au XIXe siècle, l'élevage porcin s’est tellement répandu au Maroc au point de nécessiter un accord entre les autorités du royaume chérifien et les représentants des européens. Un accord qui ne sera pas respecté à la lettre, provoquant le mécontentement des riverains et du Makhzen.
D’après une note du HCP publiée à l’occasion de la journée internationale des migrants, les étrangers au Maroc ne représentent que 0,25% de la population totale du pays. Une majorité de ces derniers sont originaires d'Europe et d’Afrique subsaharienne.
Le Maroc est-il envahit par les étrangers à la place de l’Union européenne ? Non. Les étrangers ne forment que 0,41% de la population du royaume. Parmi eux, les étrangers européens en situation irrégulière sont deux fois plus nombreux que les Subsahariens dans la même situation.
Visiblement, le Maroc veut redorer son blason après la lutte, tout à azimut, contre l’immigration illégale. Après le rapport du CNDH, le roi s'implique et veut marquer le coup. Est-ce l’amorce d’une nouvelle approche de la migration ?
L’an dernier, le Maroc exigeait aux demandeurs de titre de séjour de fournir un casier judiciaire et un certificat médical. Cette année, le ministère de l’Intérieur recommande, dans des termes très courtois, aux Européens ayant dépassé les trois mois de séjour accordés aux touristes de régulariser leur situation.
Un séminaire ouvert au public est organisé par le Centre Jacques Berque à Rabat, le mardi 23 avril 2013 à 18h00. Le débat animé par Mehdi Alioua, se focalisera sur le cas de la ville de Fès avec Mohamed Berriane et M. Idrissi Janati (CERGéo - Université Mohammed V - Agdal) comme invités.