Alors que les procédures pour la prise en charge des enfants abandonnés sont longues au Maroc, le ministre de la Justice, Mohamed Aujar, veut renforcer les outils de contrôle sur les étrangers désireux de devenir des garants.
Nés hors mariages, beaucoup d’enfants abandonnés sont adoptés de façon coutumière ou informelle. Réunies lors d’une conférence à Rabat, les associations du Collectif Kafala Maroc ont appelé à une modification de la loi.
Abandonnés, nés sous X ou conçus hors mariage, les enfants sans identité sont de plus en plus nombreux au Maroc.
Le débat autour de la loi sur la kafala s’était un peu clamé ces derniers mois. Estimant que des problèmes de fond demeurent, des associations au Maroc viennent de remettre le dossier sur la table, appelant le ministère de la Justice à la révision des textes.
Pour pouvoir accéder à la Kafala au Maroc, les couples étrangers doivent absolument être musulmans de confession. S’ils ne le sont pas de naissance, ils peuvent toujours se convertir. Une étape que des dizaines de couples espagnols n’hésitent pas à franchir, dans le seul but d’obtenir la tutelle d’un enfant.