Hier, lundi 27 août, les représentants des polices marocaine et espagnole se sont rencontrés à Madrid pour discuter de la pression migratoire qui s’exerce aux portes de l'enclave de Melilia. Depuis fin août, l’enclave est en effet le théâtre de vagues d’assauts de plus en plus intenses de la part des candidats à l’immigration. Une situation qui préoccupe les autorités des deux pays.
El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine, auteur du chapitre sur l’immigration dans «La présidentielle en 25 débats» (ed. l’Express Roularta), est également l’auteur d’une note sur la politique migratoire pour le think tank du Parti Socialiste, Terra Nova. Prête depuis l’automne 2010, elle n’a toujours pas été publiée.
Interpellé par notre rédaction, Driss Yazami, président du Conseil des Marocains de l’Etranger, n’a pas daigné répondre à nos questions. De facto, nous sommes allés à la rencontre de Abdelhamid El Jamri, expert auprès des Nations Unies, vice-président du Comité onusien sur les Droits des Migrants et…membre du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine résident à l’Etranger (CSCME). Il s’exprime sur l’environnement des désignations au Conseil, sur le tollé suscité
Sans verser dans l'optimisme, il faut reconnaître qu'avec les législatives de 2002, le Maroc a gagné beaucoup en degré de crédibilité. Avec celles du 7 septembre dernier c'est plus qu'une confirmation, c'est le début d'un tournant politique qui place notre pays dans la voie de l'ancrage de l'alternance politique même si l'institution monarchique détient toujours l'essentiel des prérogatives.