En un an, le Maroc a chuté de 9 places au classement de Reporters sans frontières (RSF) de la liberté de la presse. Classé désormais 144e sur 180 pays, le royaume avait pourtant gagné quelques places, ces dernières années.
Après le tollé provoqué par le projet de loi 15.23 sur la gestion de la presse au Maroc, une étude du Moroccan Institute for Policy Analysis (MIPA) s’est penchée sur l’impasse dans laquelle se trouve le principe d’autorégulation, élément central des prérogatives du Conseil national de la presse (CNP). L’étude questionne à la fois le nouveau texte et le bilan de l’instance.
Après que le conseil de gouvernement a adopté, jeudi 13 avril, le projet de loi 15.23 portant création d’une commission temporaire de gestion du Conseil national de la presse, trois partis de l’opposition sont sortis de leurs gonds.
Le Conseil de gouvernement a approuvé, jeudi, le projet de loi 15.23 relatif à la création d’une commission temporaire de gestion des affaires du Conseil national de la presse. Cependant, le texte ne fait pas l’unanimité au sein des organisations représentatives. La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) et plusieurs instances critiquent cette démarche, qui impacte selon elles les élections