C’est l’histoire d’un Marocain, de confession juive, ayant été à la fois rabbin, commerçant, trafiquant d’or, explorateur et géographe. A l’origine de l’arrivée des commerçants juifs à Tombouctou, Mordekhaï Aby Serour sera même guide pour Charles de Foucauld dans sa «reconnaissance du Maroc» en 1884.
La presse occidentale a rendu un vibrant hommage à un espion du Mossad, Mike Harari, décédé le 21 septembre 2014, responsable de l’assassinat d’un Marocain en Norvège. Un pays, réputé pour son respect des droits de l’Homme, mais qui a décidé de classer l’affaire et de libérer rapidement les assassins d’Ahmed Bouchikhi.
Le destin mènera Mustapha Zemmouri, alias Estevanico, au Portugal, en Espagne puis en Floride en tant qu’esclave. Dès 1535, le Marocain deviendra célèbre en tant que «grand guérisseur» puis «traducteur et guide» pour une expédition vers les Sept villes de l’or au Nouveau-Mexique. Histoire du premier marocain à avoir mis les pieds en Amérique du Nord.
Le 1er mai 1995, Michaël Fréminet et trois de ses camarades au sein du Front national quittaient une manifestation du parti fondé par Jean-Marie Le Pen pour aller agresser un arabe sur le pont du Carrousel. Il s’agissait de Brahim Bouarram, 29 ans, de nationalité marocaine et père de deux enfants. Ce jour-là, il est poussé par les quatre militants du parti d’extrême-droite dans la Seine où il meurt noyé.