Mezouar est attendu à Paris cette semaine. Le Maroc tente de revenir en force sur la scène française en s’appuyant sur ses partisans au sein du gouvernement Valls qui plaident pour un retour à la normale des relations entre les deux pays.
Il serait désormais très difficile d’entendre un média officiel marocain traité Al Sissi de «leader des putschistes». La page semble tournée. Le Maroc par la voix de son ministère des Affaires étrangères appuit «la révolution du 30 juin 2013». Celle qui avait permis la destitution de l’ancien président Mohamed Morsi en échange d’un soutien du Caire à son
Le chef du gouvernement est revenu sur le boycott de la marche de Paris contre le terrorisme par Salaheddine Mezouar pour féliciter son ministre. Benkirane a saisi cette opportunité pour insister sur la place de l’islam, le prophète et sa descendance dans l’Histoire de l’Etat marocain.
Qui se cache derrière «Chris Coleman» ? Des ministres marocains ont pointé du doigt les services secrets algériens en tant que responsables de l'opération des fuites de documents officiels sur un compte Twitter. Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero propose quant à lui la France. Une hypothèse qu’il appuie par quelques faits. Détails.
Une nouvelle date est annoncée pour la visite du chef de la diplomatie égyptienne au royaume. Un déplacement qui devrait apaiser les relations entre les deux pays en vue de retrouver non pas l’embellie des années Sadat ou Moubarak mais au moins le niveau prévalant avant que Al Sissi ne soit qualifié de «leaders des putschistes» par un média officiel marocain.
Le roi Mohammed VI se déplacera-t-il le 18 février aux Etats-Unis en vue de prendre part aux travaux du sommet mondial contre le terrorisme ? En cas d’absence du souverain, le choix d’Abdelilah Benkirane est à écarter à cause de la présence d’Israël. Restera alors l’option Salaheddine Mezouar.
Le refus du Maroc de participer à la marche républicaine, hier à Paris, a suscité un certain intérêt de la part des médias. En France, l’article d’iTélé partagé sur la page Facebook du journal a provoqué un tollé. Toutefois, les réactions des Français à cette décision d’un pays «ami» restent partagées. Détails.
Le Maroc a raté une occasion de marquer sa condamnation du terrorisme. Il a séché la marche de Paris de ce dimanche. Des considérations d’ordre religieux sont à l’origine de cette absence. Et pourtant d'autres dirigeants de pays musulmans tels que le roi de Jordanie, le chef de l'Autorité palestinienne ou les premiers ministres turc et tunisien n'ont pas hésité à battre le pavé parisien.
Il y a trois mois, Mezouar avait appelé les parlementaires marocains à se rendre en Suède pour défendre la position du Maroc sur le Sahara. Avec l’arrivée au pouvoir d’une coalition de gauche, le ministre des Affaires étrangères craignait une percée des thèses séparatistes dans le pays scandinave. Aujourd’hui les faits lui donnent raison puisque des parlementaires suédois de la majorité