Desertec Industrial Initiative a décidé lundi d’abandonner sa mission de lobby industriel promoteur de l’exploitation de l’énergie solaire dans les déserts, pour devenir une simple société de conseil pour ses entreprises actionnaires. Sa décision est la suite logique des nombreux échecs enregistrés ces deux dernières années.
Le mega projet d’implantation de centrale électrique solaire et éolienne dans le Sahara et en particulier au Maroc touche le fond. La direction de l’alliance industrielle annonce qu’elle renonce à exporter vers l’Europe l’électricité qu’elle prévoyait d’y produire.
La mise en œuvre du premier projet concret de la Fondation Désertec, qui devrait être situé au Maroc, est entravé par les réticences de l’Espagne, partenaire pourtant indispensable. Dans le même temps, des sociétés chinoise et américaine s’intéressent au projet et pourraient entrer au capital.