La normalisation des relations entre le PJD et Salaheddine Mezouar n’est pas pour demain. Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, et Driss Azami, ministre du Budget, accuse l’ancien ministre des Finances de s’être montré trop optimiste lorsqu'il a formalisé la première mouture la loi de finances 2012, en fin d'année dernière.
La polémique sur les primes perçues par le précédent ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, a connu, hier, un nouvel épisode : des excuses officielles du PJD au RNI. Si le ministre a bien touché des primes considérables, lors de son passage au ministère, celles ci étaient totalement légales.
La loi de Finances 2012 a consacré 320 millions de dirhams aux primes des fonctionnaires du ministère des Finances. Une somme qui profite, bien entendu, aux hauts cadres.
En marge de la 5e réunion du Comité de veille stratégique qui s’est déroulée mercredi, Salaheddine Mezzouar s’est fendu d’une déclaration assez surprenante. En effet, il a affirmé que «l’impact de la crise a été maîtrisé sur certains secteurs d’activité et que le taux de croissance pour 2009 se situera entre 5 % et 6 %». Il a ensuite ajouté que «plusieurs secteurs ont renoué avec de bons résultats, notamment le textile/habillement, les équipements automobiles,