Certains chiites au Maroc déclarent que la présence du chiisme dans le royaume remonte à bien plus longtemps qu’on ne l'imagine. Selon eux, il aurait existé lors de la création du royaume idrisside sous la houlette d’Idriss 1er qui a fui la tyrannie des Abassides en s’installant au Maroc. Est-ce que les Idrissides étaient vraiment de doctrine chiite ?
Les chrétiens et les chiites du Maroc sont sujets à des restrictions de la part de l’Etat et de la société à la fois, selon le rapport annuel du Département d’Etat américain sur la liberté religieuse dans le monde. Le document indique que pour pratiquer leurs rites, ces minorités religieuses doivent rester dans la discrétion.
Le 10 Mouharram, premier mois de l’année de l’Hégire, est un jour de fête chez les familles marocaines. Fruits secs, jouets et ou encore de nouveaux vêtements pour les enfants sont au rendez-vous le jour de la célèbre Achoura. Pour les jeunes et à la tombée de la nuit, c’est aussi l’occasion d’allumer un feu, danser et chanter autour.
Bien qu'il «n'y avait aucun rapport» sur des pressions exercées par les autorités sur les convertis pour qu'ils renoncent à leur foi, le poids de la pression sociale persiste pour les Marocains chrétiens et chiites, selon le rapport département d'Etat américain publié hier sur la liberté de religion au Maroc pour l’année 2021.
Dans son rapport annuel sur la liberté religieuse dans le monde pour l'année 2020, le Département d'Etat américain a affirmé que malgré la perception d’un «changement positif», les Marocains convertis au christianisme et les chiites font toujours face à des restrictions les empêchant d’exercer leur culte au Maroc.
Dans son rapport annuel sur la liberté religieuse dans le monde pour l'année 2019, le Département d'État américain a affirmé contrairement aux juifs marocains qui pratiquent librement leurs rites, les chrétiens, chiites et athées restent soumis à des restrictions imposées.
Une chaîne chiite qui diffuse ses programmes depuis Londres, connue pour son hostilité envers les musulmans sunnites, a réussi à piéger le prédicateur salafiste marocain Mohamed Fizazi. Le weekend dernier, l’ex-imam de la mosquée tangéroise Tarik Ibn Ziyad a dénoncé l’attitude de la chaîne, qui l’a fait participer à l’une de ses émissions sans le savoir.
Les chiites marocains ont récemment salué le rappel de l’ambassadeur du Maroc en Arabie saoudite, profitant de l’occasion pour exhorter le pays à «quitter le navire wahabite» et à ne pas céder à la pression. Une position qui contredit celle annoncée après la rupture des relations entre Rabat et Téhéran, en 2018.