L’exploration offshore du pétrole au large des Iles Canaries pourrait avoir des conséquences écologiques dramatiques pour le Maroc si un accident venait à se produire. Selon Repsol qui s’occupe des forages en mer, le Maroc serait le principal impacté d’un possible accident dans les puits et pourrait même recevoir plus d’un quart des rejets.
Dans son éditorial, l'un des principaux quotidien canarien, El Dia, met en garde l'Espagne : si la péninsule devait vendre les îles Canaries au Maroc, ce serait la révolution.
Le gouvernement autonome des Iles Canaries pense avoir trouvé la parade pour éviter que son gouvernement national, ainsi que le Maroc continuent à soutenir les prospections pétrolières dans la zone maritime qui les séparent du royaume chérifien. Il veut une zone d'exclusion environnementale européenne.
Selon le quotidien espagnol Canarias 7, le Maroc ne serait pas d’accord avec les 50 km de la zone de prospection off-shore établie par la compagnie pétrolière Repsol au large des côtes canariennes Pour le royaume chérifien, cette zone empièterait sur le plateau continental marocain, et ferait donc parti du Maroc.