Après un long débat sur les réformes des lois relatives aux élections et sur la représentativité paritaire des femmes, le scrutin du 8 septembre prochain constitue un premier exercice, pour mesurer l’efficience des amendements annoncés en grandes pompes depuis février dernier. Mais du côté des militantes féministes, le pessimisme prévaut.
Le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement compte le plus d’élus à avoir posé des questions écrites et orales au gouvernement, au cours du mandat législatif de 2016-2021. Mais sur ces cinq années, d’autres députés n’ont questionné l’exécutif à aucun moment, notamment au sein des formations voulues d’opposition.
Si le PAM, le RNI et le Parti de l’Istiqlal ne proposent aucune mesure destinée aux Marocains du monde dans leurs programmes politiques respectifs, des formations politiques telles le PPS, le MP et l’USFP ont réservé des sections entières leur promettant plusieurs mesures.