Une grande partie du discours prononcé à l’occasion de la Révolution du Roi et du Peuple, a été consacrée aux Marocains résidant à l’étranger. Comment comprendre l’importance donnée à la question de la diaspora et quelles sont les perspectives politiques espérée ? EDITO.
Lors de son passage à la Chambre des représentants cette semaine, Ghita Mezzour s’est armée d’une enquête du HCP réalisée entre 2018-2019 pour évoquer le retour au Maroc des compétences marocaines installées à l’étranger. Toutefois, les chiffres et les conclusions semblent avoir été sortis de leur contexte.
Selon le bilan 2018 des épreuves de vérification des connaissances, seul document à s’intéresser aux nationalités des candidats, près de la moitié des inscrits (47,64%) venaient d’Algérie, 19,26% de la Tunisie et 4,89% du Maroc, soit plus de 71% des candidatures.
Avec des gouvernements successifs aussi peu porteurs d’espoir, il y aura bientôt 35 millions de Marocains résidant à l’étranger (MRE). Nezha El Ouafi, prochainement à la tête du seul ministère de souveraineté ?
Les modèles de développement possibles pour le Maroc ne manquent pas. La question sera surtout de savoir quelles compétences seront mobilisées pour le dérouler.
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