Six femmes marocaines victimes de violences morales et physiques dans un pays du Golfe sont parties se réfugier au consulat marocain. Enfermées dans une maison, elles ont vécu l'enfer pendant plus d'un mois.
Un câble de Wikileaks révèle que c’est l’Arabie Saoudite qui s’est opposée, en mai 2011, à l’adhésion du Maroc au Conseil de coopération du Golfe. Sept mois plus tard, Rabat avait riposté à sa manière au refus de son principal allié dans la région.
Le Maroc est une destination de choix pour l’investissement direct étranger. D'ailleurs, le royaume est considéré - par le Financial Times - comme le deuxième pays le plus attractif du continent africain après l’Afrique du Sud. Un attrait qui pousse certains investisseurs à se lancer dans des projets pharaoniques qui après leur annonce, ne voient cependant jamais le jour. Après le démenti des autorités marocaines
La relation entre les Etats du Golfe et le Maroc est actuellement plus portée vers la politique que l’économie. En vue de changer un peu la donne, des décideurs de ces pays se sont engagés à investir 120 milliards de dollars au royaume dans les dix prochaines années.
L’opération séduction du ministre marocain du Tourisme auprès des investisseurs du Golfe porte ses fruits. Quatre pays de la région se sont engagés à financer des projets à Casablanca, Rabat et Tanger. Détails.
A défaut d’une adhésion au Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Maroc a pu, cette année, arracher presque la totalité des aides promises par le CCG. Le Qatar est le dernier pays du club à offrir sa contribution pour la période 2013-2018. Outre les aides, Rabat souhaite bénéficier d’une modeste partie des quelques 1 300 milliards de dollars des fonds souverains des monarchies du CCG.
La France peut se targuer de réunir, à elle seule, 40% des investissements directs à l’étranger réalisés au Maroc, mais pour combien de temps encore ? Si sa présence dans le royaume résiste mieux que prévu à une conjoncture difficile, la concurrence s’active à proximité. Etats des lieux.