L’ancien secrétaire général du Parti de la justice et du développement, Abdelilah Benkirane, n’est pas le seul à appeler Saâdeddine El Othmani à démissionner de la présidence de la formation islamiste, après la cuisante défaite aux élections du 8 septembre.
Le RNI est arrivé premier au scrutin législatif du 8 septembre. Sans doute, Aziz Akhannouch sera appelé, dans les jours à venir, par le roi Mohammed VI pour former le prochain gouvernement. Le PJD s’est classé 8e avec seulement 12 sièges. Les islamistes ne peuvent même pas prétendre à former un groupe à la Chambre des représentants.
Au grand bonheur des médias algériens, le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, a taclé sévèrement le représentant permanent du royaume, Omar Hilale, au sujet de l’appui de Rabat à l’autodétermination de la Kabylie.