A moins de trois jours du premier tour électoral du CFCM, la tension est à son comble au sein de cette institution, censée représenter un «islam de France», dirigée actuellement par le Marocain Mohammed Moussaoui. Après la mosquée de Lyon, c’est au tour aujourd’hui de la Grande mosquée de Saint-Etienne Mohammed VI de boycotter le scrutin. Explications.
Des heurts ont eût lieu mardi matin lors de l’inauguration de la Grande Mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne entre des manifestants, venus notamment protester contre le départ de l’imam Mohammed El Adly, et la police. Cette confrontation marque le point d’acmé de tensions qui opposent depuis plusieurs semaines déjà le Rectorat de la mosquée à la communauté des fidèles stéphanois.
Alors que devrait être inauguré très prochainement la Grande Mosquée Mohammed VI à Saint-Etienne, les musulmans stéphanois se mobilisent pour venir en soutien à leur imam Mohammed El Adly, menacé d’éviction. Ce dernier, à la tête de la Grande Mosquée depuis 17 ans, fait pourtant l’unanimité au sein de la communauté des fidèles. La polémique autour de son limogeage pose
Trois lycéens âgés de 18 à 20 ans, responsables des tags racistes sur la future Grande mosquée de Saint-Etienne, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de la ville à 8 mois de prison avec sursis.
Les mosquées françaises sont toujours la cible d’actes islamophobes, même après l’hommage présidentiel de fin janvier au cimetière militaire de Notre-Dame de Lorette. Ce lundi matin de bonne heure, des inscriptions racistes et anti-musulmanes ont été découvertes sur les murs de la Grande mosquée de Saint-Etienne, encore en chantier, apprend-t-on des médias français.