Le premier lieu d’enseignement de l’histoire pour un enfant d’immigré marocain est, a priori, l’école. L’Education nationale française, depuis 2006, laisse une place grandissante à l’enseignement de l’histoire de l’immigration en général, mais elle reste biaisée par des points de vue archaïque, et limitée par la formation défaillante des enseignants.
L’histoire de l’immigration est problématique quel que soit le pays dans lequel elle est enseignée. En dépit de la mondialisation, les Etats n’ont pas disparus et de l’histoire enseignée à l’école est encore l’histoire d’un pays voire d’une nation. Quelle place donner, alors, à l’histoire de l’immigration qui relève, par essence, de plusieurs pays ? En France, la réponse