A l’issue de huit journées à la cour criminelle de Paris, le photographe marocain Salim Berrada a écopé de 18 ans de réclusion, avec une interdiction du territoire français. Dans le cadre de cette affaire dite du «violeur de Tinder», le tribunal a reconnu la culpabilité du mis en cause dans 15 sur 17 plaintes pour viol et agression sexuelle.
A la cour criminelle du Palais de justice de Paris, le procès dit du «violeur de Tinder» arrive à son dénouement, jeudi 28 mars, avec le réquisitoire de l’avocat général, Philippe Courroye. Dans le cadre de cette affaire, le photographe casablancais Salim Berrada est jugé pour 13 viols et 4 agressions sexuelles. Il risque 20 ans de réclusion.
Afin de redéfinir les notions de violence sexuelle, sexiste, de viol et de consentement, il reste primordial de changer les perceptions sociétales qui demeurent largement stéréotypées, de l’avis des spécialistes. Le Comité parité et diversité de 2M a consacré une conférence-débat à ces questions, avec une lecture sociologique, juridique et psychologique.