La militante koweïtienne Salwa Motairi taxe les Marocaines de "prostituées"

A peine le Maroc a-t-il tourné la page du film d’animation dénommé «Bou Qatada et Bou Nabil» hostile aux Marocaines, une militante sociale, du même pays vient de relancer la polémique. En effet, la militante sociale Salwa Motairi, vient de poster une vidéo sur le site communautaire Youtube, sur laquelle elle exhorte les Marocaines à ne plus «s’approcher des hommes du Golf». 

«Si vous ne laissez pas nos hommes tranquilles, je vous promet que je continuerai à m’acharner sur vous», menace-t-elle. De même, selon ses dires, les Marocaines ne valent pas plus que des «mares». Chez les Arabes du Golf, le terme en question a une connotation purement sexuelle et péjorative, signifiant qu’une fille est prête à multiplier le nombre de ses conjoints. Une insulte qui a attiré les foudres des internautes marocains, mais aussi d’un certain nombre des compatriotes de Salwa Motaïri.

De même, plusieurs journaux électroniques arabophones se sont faits l’écho de cette nouvelle. A en croire les commentaires qui accompagnent ces articles en ligne, rares sont ceux qui partagent le point de vue de la militante Koweïtienne.

Une militante controversée

Le journal électronique égyptien Al Wafd, lui, a publié la vidéo d’un Marocain qui répond à l’auteure de la polémique en lui disant : «Tu ne représentes pas ton pays en étant militante sociale. Les Marocaines pratiquent des professions dont les filles de ton pays rêvent encore. De même, nous portons à ta connaissance que nous ne t’insulterons pas, pour ne pas créer la controverse que tu escomptes de nous».

Quant au journal panarabe Arabian Business, il rappelle que Motairi est déjà connue pour ses opinions qui dérogent aux normes communes dans le monde arabe. En effet, la même dame a déjà incité son pays à importer du «Whiskey halal», mais aussi des étrangers musulmans blancs de peau pour favoriser l’eugénisme. Aussi, a-t-elle exprimé son souhait de permettre aux hommes d’acheter des esclaves de sexe féminin pour ne pas commettre l’adultère.

En outre, à lire les commentaires qui accompagnaient ladite vidéo, nombreuses sont les personnes qui appellent le gouvernement koweïtien à renouveler ses excuses à l’égard du Maroc et des Marocaines.