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Grand Angle

Marocains de Libye : Leurs biens sont toujours bloqués

Ils sont plusieurs milliers de Marocains à avoir quitté la Libye suite à la crise politique qui y a éclaté au lendemain de l’explosion du Printemps arabe. Ceux-ci continuent de manifester devant le consulat libyen à Casablanca. Leurs réclamations : Leurs biens sont encore bloqués en Libye et le retard sur la délivrance des visas en inquiète plus d’un.

Publié
/DR. Le rapatriement n'a pas mis fin à tous les problèmes des Marocains de Libye.
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Il y a quelques mois de cela, les autorités libyennes avaient mis en place une nouvelle mesure concernant l’octroi des visas aux ressortissants marocains qui travaillent en Libye. Celle-ci tend à réduire le nombre des arrivants mais aussi à accorder la priorité aux Maroco-libyens, couples mixtes et hommes d’affaires prospères. Aujourd’hui, les ex-résidents se plaignent de ne pas pouvoir récupérer leurs biens qu’ils ont été obligés de laisser en Libye, en espérant un retour. Parmi eux, Nadira, gérante d’une boutique de prêt-à-porter à Bouznika qui n’en revient pas. «Je possède environ 200 000 DH. Or, je n’ai plus accès à mon compte bancaire depuis que je suis rentrée au Maroc en novembre dernier et le transfert n'est pas facile à faire. Aujourd’hui, suite à l’obligation de la possession d’un visa pour revenir en Libye, je n’ai qu’à me soumettre à cette situation», témoigne-t-elle, avant d’ajouter : «aujourd'hui, je regrette énormément d’être rentrée. Si seulement je pouvais résister à l’appel du pays. Mes affaires sont en train de tomber à l’eau sous le regard indifférent de l’Etat libyen.»

A l’instar de Nadira, Abderrahim Tasrout a décidé de rentrer au Maroc lorsque les soulèvements frappaient de plein fouet la sécurité en Libye. Cependant, selon ses dires, «peu importe les affaires et l’argent quand on ne retourne pas au pays dans un linceul». Pour le quadragénaire, «nombreux sont ceux qui ont disparu, sont morts ou ont sombré dans une dépression. Vivre en Libye rapportait l’équivalent de quelques dizaines de milliers de dirhams par mois. Ce qui justifiait le flux des arrivants en provenance du Maroc et d’ailleurs». De même, «personnellement, j’envisage de me contenter du peu que je possède au Maroc. Rien ne vaut la paix et joie de vivre».

A la différence de Nadira et d’Abderrahim, Mohamed a souffert le martyr avant d’arriver au Maroc sain et sauf. «Il est vrai que beaucoup de Marocains espèrent rentrer en Libye, mais personnellement mon expérience cuisante vécu là-bas m’a laissé un très mauvais souvenir», lance-t-il d’emblée. «J’ai dû passer une quinzaine de jours devant les guichets de l’ambassade marocaine à Tripoli dans l’attente de mon billet de retour. Ensuite, j’ai dû emprunter les frontières tunisiennes quasiment impénétrables en raison de la crise politique».

L'aventure plutôt que le chômage...

En outre, d’après les témoignages collectés, il existe des Marocains qui n’ont pas quitté la Libye et qui n’ont rien à déplorer. Parmi eux, il y a des femmes de ménages en situation régulières, des femmes mariées à des personnalités libyennes ou des Marocains qui ont préféré l’expérience libyenne au chômage.

LE REVE DE L'UMA
Auteur : HMIMID69
Date : le 23 mars 2012 à 12h22
Il faut des années et des années aux pays de l'Afrique du nord(grand maghreb)de se constituer en états d'union entre eux,impossible à l'heure actuelle d'imaginer,vu l'instabilité politique malgrée l'air de printemps.
Sauf;pour réussir sans tarder, il faut rétablir impérativement le meme système politique ou presque,le meme réspect et la considération exprimés par et pour tous sans arrière pensée, le meme dynamisme d'union qui commence par le libre echange et finisse par l'éducation en passant par l'interet commun de développement.
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