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Grand Angle

Oujda : Les étudiants de l'université Mohammed I se révoltent

Les affrontements entre citoyens et forces de l’ordre ont, cette fois-ci, atteint les milieux estudiantins. Les étudiants de l’université Mohammed I d’Oujda réclament une révolution estudiantine pour rompre avec les inégalités sociales aux quatre coins du royaume.

Publié
/DR. Bientôt une révolution estudiantine?
Temps de lecture: 2'

Les revendications des jeunes citoyens marocains ne font que décupler et ce, de plus en plus chaque semaine. Les manifestations de la région de l’Oriental se suivent et engendrent plus de peur que de mal. Aujourd’hui, suite aux évènements d’insurrection de Taza, d’Ajdir et de Beni Bouayach, les étudiants de la ville d’Oujda tiennent à mettre fin à la torture policière qui sévit ces derniers temps dans les zones enclavées du pays.

La répression fait naître la révolte, en témoignent ces dernières vidéos qui tournent en boucle sur Youtube et autres sites communautaires de la toile. Les marques de protestation sont virulentes. Des jets de pierre ont eu lieu entre manifestants et forces auxiliaires, des banderoles demandent la fin des injustices sociales qui affligent la classe populaire du Maroc. Les étendards amazighs sont arborés fièrement. Cependant, selon le témoignage d’un étudiant de ladite université, les symboles amazighs des étudiants oujdis n’ont absolument aucune relation avec les revendications de certains Beni bouayachis à créer une république rifaine indépendante.

«Cette manifestation estudiantine se veut un appel solennel aux autorités nationales dans le but de les exhorter à tourner la page de la matraque. Les revendications sociales, aussi courageuses soient-elles restent des demandes et non des appels à l’anarchie. De même, demander une dignité sociale digne des pays démocratiques ne mérite pas toute cette violence des forces de l’ordre», témoigne Walid Biya, étudiant à l’université Mohammed I de Oujda. Et d’ajouter, non sans certitude : «Les forces de l’ordre ne doivent plus être sur le qui-vive, il est vrai que quelques rifains souhaitent voir la naissance d’une république indépendante, mais ils savent pertinemment que leur nombre reste minime et que leurs voix ne se feront pas entendre. Toutefois, la manifestation d’hier a été pacifique et personne ne comprend pourquoi il y a eu une intervention policière tout au moins violente. Les étendards amazighs déployés par certains étudiants rifains représentent un simple symbole d’appartenance».

En plus des revendications scandées lors de cette manifestation, certains étudiants ont lancé des slogans qui adressaient des louanges à des figures emblématiques militantes de l’Oriental, tel Abdelkarim El Khattabi, natif du village rifain d’Ajdir.

En outre, les témoignages de sympathie à l’égard des manifestants rifains de Beni Bouayach ont fusé ces deux derniers jours de plusieurs villes marocaines, dont Tanger, Marrakech, Al Hoceima et Rabat.

Les affrontements qui ont suivi la manifestation pacifique 

Courage
Auteur : moba86
Date : le 30 mars 2012 à 11h31
Il faut revendiquer ses droits
C'est pas bien
Auteur : elrhaziotmane
Date : le 15 mars 2012 à 20h08
Il faut respecter les lieux d'etudes et les universites!

El Rhazi Otmane.
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