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Grand Angle

Saïdia : Urbatlas, filiale d'Addoha, promet des gestes commerciaux pour les retards de livraison

Comme prévu, samedi dernier 4 février, l’association ACIA a bel et bien rencontré à Paris les responsables du projet immobilier «Les Jardins de la Moulouya» dans la ville de Saïdia, un projet ayant accusé des retards de livraison de plus de 5 ans (cf article). Les deux partis ont signé un protocole d’accord les engageant à respecter mutuellement différents points. Détails de cette rencontre. 

Publié
Une publicité pour la vente d'appartements dans les Jardins de Moulouya à Saïdia
Temps de lecture: 3'

«On est confiant. L’échange a été cordial et s’est fait dans un climat de transparence. La présence de Jaouad Ziat, directeur général d’Urbatlas était déterminante pour les négociations», explique Mohammed El Halfa, porte- parole de l’association ACIA contactée par nos soins. Il précise que les négociations ont été également encadrées par l’avocat français Rémi Barousse, spécialiste en contentieux dans le droit des affaires, immobilier et droit pénal. Ce dernier avait proposé à l’association de lui venir en aide dans cette affaire. C’est lui qui avait encouragé ACIA à entreprendre des démarches judiciaires à l’encontre du promoteur immobilier affirmant que la loi française prévoyait de défendre les citoyens français en litiges avec des sociétés étrangères.

A l’issue de cette rencontre qui a duré 7 heures au total, les deux partis ont signé un protocole d’accord co-écrit par Maître Barousse.

Qui est qui ?

La première chose de positive qu’a apportée cette réunion est que les interlocuteurs chargés du projet immobilier ont été clairement identifiés. Les acheteurs lésés savent désormais à qui ils ont affaire. La société en charge du projet immobilier «Les Jardins Moulouya» est Urbatlas, filiale du groupe GFM, (ex Fadesa Maroc) dont les deux actionnaires sont le groupe Addoha et le groupe espagnol Martinsa Fadesa.

En outre, la société Urbatlas a expliqué à l’association les raisons des retards de livraisons de certains blocs du projet, des retards qui sont dus à la crise financière qui a touché le groupe Martinsa Fadesa depuis le lancement du projet en 2006. La société a également évoqué des erreurs dans sa stratégie de développement privilégiant plutôt certains projets que d’autres à Saïdia.

Promesses d’Urbatlas

L’un des engagements pris par la société Urbatlas concerne les pénalités de retard pour les appartements non-livrés. Le protocole d’accord signé prévoit quatre différentes options qui dépendent de la situation de chaque acheteur. L’une d’entre elles autorise, par exemple, l’acheteur à se désister et l’argent versé lors de l’acompte lui sera ainsi rendu. «Des gestes commerciaux sont prévus en attendant la livraison des biens en fonction de l’option choisie», ajoute Mohammed El Halfa qui conseille aux acheteurs concernés de contacter Acia ou la société Urbatlas à Saïdia.

De plus, Urbatlas s’engage à respecter un calendrier de livraison pour les unités du projet non-livrées. A ce jour, 2000 unités sont actuellement en cours de construction. «Certaines livraisons sont en cours, d’autres sont prévues cet été et puis d’autres sont prévues tout au long de l’année 2012 et en 2013», précise Mohammed El Halfa. Si ce nouveau délai n’est pas respecté, Urbatlas s’engage à payer des indemnités de retard supplémentaires.

Enfin, les deux partis ont établi un calendrier de visite et de suivi du chantier tous les 2 à 3 mois pour s’enquérir de l’avancement des travaux.

La prochaine rencontre entre les deux parties devrait avoir lieu ce mois de février puisque des membres d’ACIA prévoient de se rendre au Maroc pour visiter les chantiers. Une visite chapeautée par des représentants d’Urbatlas sur place qui permettra également à Acia d’évaluer la bonne volonté du groupe.

Contrepartie

De son côté, Acia s’est engagée à respecter plusieurs points, principalement de faire moins de tapage dans les médias créant une mauvaise publicité pour le groupe. «Dans le cadre de ce protocole, on a gelé toutes les manifestations prévues afin de ne pas ternir l’image des actionnaires», explique Mohammed El Halfa faisant référence aux manifestations prévues sur les Salons de l'immobilier marocain en Belgique et à Paris. Il confie également que le quotidien français Le Parisien a approché ACIA pour faire un article sur ce dossier mais que l’interview a été annulée, par respect de l’engagement. «On fait confiance à la direction d’Urbatlas en la personne de M.Ziat, il nous a donné raison. De son côté, l’avocat est très confiant. Néanmoins, on reste tout de même vigilants. Geler ne va pas dire supprimer !», conclut-il.

Silence radio du côté d'Addoha

Il y a une semaine, nous avions contacté par téléphone le groupe Addoha, filiale d'Urbatlas pour avoir une interview avec l’un des responsables du groupe sur ce dossier. La responsable communication nous avait donc proposé de lui envoyer les questions par mail et nous avait promis des réponses. Chose que nous avions fait. Mais à ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse de la part d'Addoha.

ACIA : [email protected] Pour les renseignements sur le projet de Saïdia
Auteur : acia saidia
Date : le 09 février 2012 à 00h51
ACIA

Qui est qui ?

Ne vous trompez pas de cible, quand certains choisissent la loi du silence, d’autres adoptent le discours des yakas, les indifférents payent sans penser aux autres, ACIA quant à elle a choisi le rassemblement, l’organisation et l’action. Ce n’est pas un hasard si le nombre des adhérents est passé en 2 mois de 60 à 436, et ce n’est pas fini.

Qu’est ce qu’a fait ACIA ?

Certes, nous avons privilégié la communication, l’information et l’argumentation aux injures et aux jugements par les aprioris. Depuis plusieurs mois nous élargissions nos relations et adoptions une défense de notre cause basée sur des textes de loi. Une victime a le droit d’ être un citoyen civilisé.

Le résultat :

Nous avons été entendus par nos antagonistes, par les médias et par des élus français. Ainsi nous sommes entrés en contact avec les dirigeants du projet « les Jardins de Moulouya ».
C’est une première, tout le staff de la société Urbatlas a répondu à notre demande de réunion pour évoquer autour d’une table nos revendications : c’est quand même mieux que de pleurer dans un coin et critiquer.

Le présent :

Nous savons maintenant à qui nous avons à faire et nous avons exigé un protocole d’accord de plusieurs pages, rédigé en présence d’un avocat français spécialiste en contentieux dans le droit des affaires, ainsi que dans le droit immobilier et pénal. Ce protocole sera communiqué aux membres d’ACIA lors de sa prochaine AG (Renseignements ACIA : [email protected]).

Le futur proche :

Urbatlas prend en considération notre situation et cherche à trouver des solutions, nous ne refusons pas le dialogue, et vous avez raison, il ne faut pas faire confiance et c’est pour cette raison que nous avons exigé des dates de livraison, un suivi de l’avancement des travaux tous les 2 mois et des pénalités en cas de non respect de ses engagements. Nous attendons des gestes forts dans les prochaines semaines. Nous ne ferons pas la même erreur que par le passé, nous allons suivre avec vous l’évolution de ce projet étape par étape.

La balle est dans le camp d’Urbatlas pour honorer leurs engagements, ainsi nous les jugerons dans les mois à venir.
Dernière modification le 09/02/2012 00:54
Nous sommes" Ni dupes Ni soumis"
Auteur : acia saidia
Date : le 09 février 2012 à 00h36
Bonsoir,
Le Bureau d'ACIA et tous les adhérents continuent à être mobilisés et vigilants après la signature du compromis d'accord avec Urbatlas. Une solution à l'amiable est une bonne porte de sortie pour les deux parties.
l'accord signé par ACIA n'engage personne à le suivre et tous les acquéreurs sont libres de leurs actions, néanmoins nous encourageons ceux qui ne sont pas encore adhérents à nous rejoindre maintenant. Tous ensemble, Tous unis, nous pouvons réussir ce que beaucoup n'ont pas réussi à le faire seuls.
Nous croyons beaucoup dans ce projet et grâce à Dieu nous ferons de "Jardin de Moulouya " une référence nationale.
ACIA a réussi à fédérer des centaines de MRE co-propriétaires de "Jardins de Moulouya" et a l'intention de continuer, après les livraisons, à défendre les intérêts de ses adhérents ( malfaçons, syndic,...).
voici notre email de contact: [email protected]
Merci de votre soutien
On est fier d'être Marocains
le bureau d'ACIA

On ne connaît pas Addoha
Auteur : achoof
Date : le 08 février 2012 à 19h52
Le même chien avec diferent collier, pauvre MRE et son avocat qui ne connaît pas les responsables de Addoha,seulement on jouer au chient et chat pour la faiblaisse de ACIA qui n'a pas ose de soliciter le remboursement total avec indemnités pour ces cinq ans,et chercher des projets construits ,je prefere payer 50000 dhs de plus pour ne pas croire a ces charlatants qui ont pou but ramasser une autre fois l'argent des NOUVELLES VICTIMES dont ACIA est responsable pour son decision, A BARCELONE, on n'a rien chasser cette année...on est fier d'être Marocain :ACIA bon vent...
Nouveaux VICTIMES
Auteur : abdo447
Date : le 08 février 2012 à 12h24
A la fin du SMAP-Immo 2012, y aura de nouvelles VICTIMES de la Pêche au Moules effectuées à Paris et Bruxelles par ADDOHA !

Une chose est Sûre c'est que le financement de la Construction des appartement pour les membre d'ACIA va être effectués par l'apport financier des Nouveaux MOUTONS qui seront pris dans les Filets d'ADDOHA lors de
SMAP-Immo 2012 !!!

ADDOHA fonctionne selon
le schéma de PONZI ( affaire MADOFF); en gros les nouveau acquéreur finance les immeubles des anciens clients. Donc si la pêche au Moules lors de SMAP-Immo 2012 se passe mal pour ADDOHA , les victimes d'ACIA ne verront jamais lors appartement ni en 2013 ni en 2020!!
Fausse pub
Auteur : Karim Marseille
Date : le 08 février 2012 à 12h15
La photo qui est en haut de l'article, ne correspond en rien à la réalité.
Le quartier ressemble plus aux favelas de Rio qu'a une station balnéaire. Il faut un 4X4 pour y accéder l'été et un Zodiac pour l'hiver. Le goudron est inexistant, pas de tout à l'égout, pas d'infrastructure non plus. Seules 2 épiceries et une téléboutique apportent un peu de vie dans ce lieu même pas éclairé la nuit.
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