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Grand Angle

Comanav-Comarit : Au bord de la faillite ?

La compagnie de transport maritime va mal. Les professionnels du secteur et quelques membres du gouvernement se sont mobilisés pour la sauver. Les bateaux de la Comanav-Comarit sous saisie conservatoire depuis le 5 janvier dernier risquent la vente aux enchères en cas de non règlement des impayés au plus tard dimanche prochain. 

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La pression monte au sein de la profession maritime, les réunions s’enchainent, pas le temps de répondre au coup de fil tant que la solution optimale n’est pas trouvée. Il faut sauver la Comarit. A cet effet une commission interministérielle constituée du Secrétariat général du ministère de l’Equipement, de représentants des départements des Affaires étrangères et de la coopération, des Marocains résidant à l’étranger, des Finances et la Comarit travaille pour empêcher la faillite du groupe. «Nous devons agir vite et d’urgence pour sauver Comarit», confie une source ministérielle à L’Economiste. Selon le management de l'entreprise, «La cellule de gestion  de crise travaille d’arrache-pied pour éviter» la saisie définitive des trois ferries de la Comarit.

Un plan de sauvetage à 200 millions de DH

Pour sortir l’entreprise de cette impasse, la cellule de gestion de crise aurait besoin de 200 millions de DH, rapporte l’Economiste dans son édition de ce matin. Selon le management de la Comarit, l’objectif immédiat de l’entreprise serait de «récupérer ses navires, redresser la situation, remettre l’exploitation à son meilleur niveau  en vue de l’opération transit 2012 et revoir la gouvernance de l’entreprise».

Risque de vente aux enchères

La Comanav-Comarit compte à présent trois bateaux hors d’usage. Le Biladi et le Marrakech saisis  le 5 janvier dernier, ainsi que le Ibn Battouta sous saisie depuis le 12 janvier dernier, en raison des impayés de factures. Selon la loi française sur la saisie conservatoire des navires, un processus de vente aux enchères est lancé au bout d’un mois, si les dettes ne sont pas payées, rapporte Maritime News.

Par ailleurs, Comarit n’est pas arrivée au bout de ses peines. Elle doit gérer le conflit social. Des ex-salariés de la compagnie multiplient les manifestions, réclamant l’application du protocole d’accord signé le 20 décembre 2011 entre l’Union marocaine du Travail et la compagnie. Ces derniers plaident pour, entre autres, le règlement des salaires gelés depuis trois mois et l’acquittement des cotisations sociales.

Avec tous ces défis financiers, il apparait clairement que la Comarit ne pourra faire face à son obligation d’indemnisation vis-à-vis des passagers des bateaux saisis. Pourtant, le directeur général adjoint, M. Belghiti assurait plusieurs jours auparavant que le remboursement des clients était imminent. Nous ne pourrons apporter aucun élément de réponse supplémentaire à cette question, car M.Belghiti est resté injoignable tout au long de la journée.

Rumeur

L'heure serait à la réflexion pour la revision du top management de la Comarit. Ainsi Taoufik Ibrahimi, ex-PDG de la Comanav et ancien président de la TMSA (Agence spéciale Tanger Mediterranée), serait en vue pour le poste de directeur général.

Source: L'Economiste

incompetence generale
Auteur : georges
Date : le 06 février 2012 à 15h18
Des amis ne sont pas des gestionnaires
erreur fatale,

voilà le resultat , on sucre les salaires de equipages
quelle honte encore et toujours le meme refrain
de voleurs

Ce bateau est mal entretenu, dent le gasoil dans les douches , pleines deau dans les coursives ect...

bref , le caca ,

Donnez à gérer ou allez voir en Gb ou pays nordiques
comment çà fonctionne avec du serieux du suivi et des comptes clairs , !!!! seule methode ,
le reste voué à l'echec , 100% ,
BOF
Auteur : baba dy
Date : le 02 février 2012 à 12h34
C'est toujours la meme histoire avec ces icompetants voleurs.
Bateaux Poubelle
Auteur : MRE EN COLERE
Date : le 02 février 2012 à 12h18
Les MRE n’ont plus besoin de ces bateaux poubelles et demandent au gouvernement d’ouvrir ce marché à la concurrence car il ya des compagnies comme la GNV et la SNCM qui sont intéresser et serons mille fois mieux que cette compagnie marocaine gérer par des voleurs.
Il faut vendre tous ces bateaux à la ferraille…et mettre le patron de comarit comanav entre les mains de la justice.
Comanav-Comarit,Ibn Batouta et IMT old-fashioned à la casse.
Auteur : pouic2011
Date : le 02 février 2012 à 07h46


Cherche armateur Marocain ou le PDJ,pardon PDG Belghiti pour faire offre sur le Costa Concordia pour transporter ces pauvres Marocains RME qui éspèrent des merveilles de leur Roi et ses Gouvernants.
La Compagnie accepte l'offre pour 1 euro symbolique à condition de prendre le Commandant Chreltino pardon Schettino pour une belle croisière au détroit et à un prix démocratique défient toute concurrence.
Méfiez-vous mes chers RME et indignez-vous contre ces dirigeants,gouvernants lesquels ne emplissent pas leur fonction comme cela doit être,pauvre de nous.
Outils de souveraineté bradés
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 01 février 2012 à 20h19

La privatisation de nombreux patrimoines nationaux publics, qui constituaient des outils de souveraineté économique, politique et sociale, produit maintenant ses "Bienfaits" dévastateurs.
En attendant que la RAM soit bradée elle aussi sous couvert de prétextes fallacieux à consonance financière, les Marocains et le pays avec se retrouveront totalement dépendants de l'extérieur pour assurer leurs communications et la réalisation de leur commerce extérieur par des outils de transport dans des mains prédatrices ou étrangères. Des outils d'indépendance et de souveraineté aux bienfaits économiques et sociaux politiques innombrables ont été bradés avec légèreté.
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